03 Mai : Comprendre les  cyberviolences dont les femmes journalistes sont victimes

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Vous avez certainement déjà entendu parler de ce mot « cyberviolence ». 

En fait, la cyberviolence regroupe toutes les formes de violences réalisées au moyen des nouvelles technologies, comme Internet ou les téléphones portables. Les victimes de cyberviolence peuvent, par exemple, recevoir des messages d’insultes sur leurs téléphones ou découvrir que des photos d’elles embarrassantes ont été postées sur Internet.

Lorsque des cyberviolences se répètent pendant plusieurs semaines, plusieurs mois… On parle de cyberharcèlement.

Les cyberviolences sont des actes agressifs perpétrés par une ou plusieurs personnes dans le but de nuire à un individu.

Ces violences sont faites par le biais d’internet, de messages privés ou de jeux en ligne. Elles peuvent émaner d’une personne de l’entourage de la victime ou d’un parfait inconnu sur internet, un “hater”.

Sachez que les cyberviolences, accentuent la mise à l’écart de la ou des personnes visées et elles touchent des personnes de plus en plus jeunes .

En quelques mots, voici des exemples de formes que peuvent prendre les cyberviolences:

Premièrement le flaming, qui consiste à envoyer une « salve » de messages violents, insultants et ou dégradants à destination d’une personne ou d’un groupe de personnes.

Deuxièmement le compte ficha : “ficha” vient du verbe  “afficher”, un compte ficha est un compte qui a pour but d’afficher quelqu’un, de l’humilier en postant des photos ou des vidéos de cette personne, sans son consentement.

Il y a également le revenge porn, connu sous le nom de pornodivulgation, qui est le fait de diffuser des photos ou vidéos à caractère pornographique d’une personne sans son consentement dans le but de se venger.

Le raid numérique, est le fait que plusieurs personnes s’en prennent à une ou plusieurs autres personnes dans le but de se venger ou de les humilier.

Le body shaming : le fait de se moquer de l’apparence physique d’une personne.

Et enfin, la sextorsion souvent doublée du chantage à la webcam, c’est une extorsion via internet de faveurs sexuelles.

Il est important de noter que la cyberviolence peut avoir des conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles et financières graves.

Que faire si vous êtes victime de cyberviolence?

Il y a des recours, il est possible de trouver des solutions.

D’abord :

Parlez-en à une personne de confiance, que ce soit un ami, un membre de votre famille, ou des activistes des droits humains.

Vous pouvez également porter plainte, lorsque vous détenez toutes les preuves.

MMK

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