Ils sont de plus en plus visibles dans les grandes artères, les marchés et les principales agglomérations de la Ville de Kinshasa. Eux, ce sont les enfants qui exercent de petits commerces.
Ils s’adonnent aux activités génératrices de revenus, alors qu’ils devraient normalement aller à l’école et profiter de leur enfance.
Si les uns sont dans la vente d’eau en sachet, des papiers mouchoirs, des jus en bouteille et des sachets emballage, d’autres exercent des métiers comme laveurs des véhicules, cireurs des chaussures etc.
À la question de savoir pourquoi ils sont à la recherche d’argent, ses enfants donnent diverses raisons.
La petite Sandra vendeuse des caches-nez sur poids lourds dit être orpheline de père et de mère et vit avec sa grand-mère aveugle, elle n’a pas d’autres choix que de chercher un moyens de survie.
Une autre, vendeuse d’eau en sachet nous a révélé que dans sa famille tout le monde se débrouille. « Mes parents n’ont pas assez de moyen, ils ne travaillent pas donc chacun de nous est obligé d’exercer un petit commerce » dit-elle.
Cette situation ne préoccupe pas trop les autorités politico-admnistrative qui ne fournissent aucun effort pour mettre fin à cette pratique qui empêche le développement de ses enfants. D’où la nécessité de voir à quelle mesure intervenir pour permettre à ses enfants d’avoir une vie normale comme tout enfant.
Rappelons qu’un enfant a droit à l’égalité, droit de vivre en famille, droit à l’éducation et aux loisirs, droit à la santé, droit d’être protégé contre l’exploitation et la violence pour ne citer que ceux là.
Alpha Ndamuso