Sur initiative de la “Dynamique Femmes UCC”, les étudiants de cet alma mater  sensibilisés sur les VBG

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C’est dans la salle de lecture de l’université catholique du Congo, un des grands établissements d’enseignement universitaire de Kinshasa, que les membres de la “Dynamique Femmes UCC” sous l’impulsion de sa commissaire en chef, Elisabeth OLELA, ont réuni lors d’une conférence les étudiants et étudiantes de cet alma mater, ainsi que quelques membres du corps enseignant pour parler des violences basées sur le genre.

Cette activité qui a eu lieu le 25 novembre 2024 à l’occasion de la journée internationale de l’élimination des violences à l’égard des femmes, avait pour thème “agir contre les violences basées sur le genre en milieu estudiantin”.

Lors de cette activité qui a débuté à la mi-journée, deux invités de marque ont échangé avec les étudiants. Il s’agit d’abord de Monseigneur et professeur Pax André Marie KITO MASIMANGO, président exécutif national de la Fondation Congolaise pour la Promotion des Droits humains et la Paix (FOCDP), juriste de surcroît. Celui-ci a parlé sur “le rôle de l’université dans la prévention des violences liées au genre”. Après avoir retracé l’historique de cette journée initiée en 1999 en République Dominicaine où 3 femmes ont été assassinées pour leur engagement contre la dictature. Monseigneur Pax André a également martelé sur certains concepts mal compris par le commun des mortels, notamment GENRE, VIOL, HARCÈLEMENT SEXUEL, le dernier étant souvent visible en milieu universitaire. Il a évoqué la prévention des violences sexuelles en milieu universitaire, les sortes des violences faites aux femmes, le langage corporel. Selon lui, nous sommes tous appelés au changement des mentalités pour que ces violences cessent.

Après l’intervention à Monseigneur Pax André Marie KITO, ce fut le tour de Emmanuella ZANDI, directrice générale du FONAREV (fonds national pour la réparation des victimes de violences sexuelles) de prendre la parole sur le thème “lutte contre les VBG : pourquoi et comment s’impliquer”. Victime elle-même de violences sexuelles il y a plusieurs années, la DG du FONAREV a, comme un professeur, à échangé debout avec ce public juvénile qu’elle a su captivé grâce à sa belle intervention.

De façon interactive, Emmanuella ZANDI a fait savoir à l’assistance l’importance de parler de ce sujet sans avoir peur ou honte. Pour elle il faut parler pour que cela ne se répète plus, pour que les auteurs soient traduits en justice et pour que les générations futures sachent que c’est un mal qu’il ne faut pas commettre.

Selon elle, contrairement à ce qui se raconte parfois ‹‹l’accoutrement d’une femme ne doit jamais fait l’objet de violences envers elle, car les hommes ont la possibilité de dire non aux avances des femmes ››. 

Emmanuella ZANDI a fait savoir qu’elle défend les cultures africaines mais refuse que celles-ci portent atteinte à la dignité humaine.

‹‹ On écoute, on ne juge pas et on apporte notre appuie ››, a-t-elle dit comme conseil à l’assistance concernant les victimes de violences sexuelles.

À la fin de cette rencontre, Elisabeth OLELA, actuelle commissaire en chef ( présidente de cette structure ), a exprimé sa satisfaction au micro du média Pourelle.info partenaire de la Dynamique Femmes UCC.

Notez que des cadeaux ( portraits et bouquets de fleurs) ont été remis aux intervenants par la vice-présidente de Dynamique UCC, histoire de les remercier pour leur disponibilité.

Dave NGONDE

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