Le vendredi 13 Décembre 2024, la salle polyvalente de la poste dans la commune de la Gombe a accueilli une matinée de sensibilisation et de réflexion en faveur des cadres et agents des entreprises publiques. Organisée par le réseau des femmes des entreprises du Congo (REFEC), cette matinée s’est tenue en marge de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme, en collaboration avec l’ambassade de la France en RDC.

La salle était déjà pleine dès la minute où le go a été donné. Plusieurs femmes et hommes de différentes entreprises publiques ont, durant ces moments enrichissants d’échanges d’informations, tablé sur les textes juridiques nationaux et internationaux afin d’apporter de la lumière sur ce qui est écrit à propos des violences faites aux femmes en général et celles des entreprises en particulier. 

La coordinatrice générale du REFEC, AKATSHI Berthe a expliqué l’importance de ces assises annuelles et a martelé sur l’importance du respect du Genre dans le milieu des entreprises en République Démocratique du Congo et dans la société congolaise :

« Les violences basées sur le genre intéressent au plus haut point les femmes des entreprises. Dans toutes les entreprises privées ou publiques il y a beaucoup de violence que les femmes gèrent. Elles les gèrent quelques fois à leurs dépends surtout si ça vient d’un supérieur hiérarchique, elles doivent avoir des tactiques et techniques pour dénoncer parce qu’elles sont obligées de voir leur dénonciation aboutir. Si ce n’est pas le cas et que l’auteur de la violence n’est pas puni c’est la femme qui va perdre son boulot voire sa dignité. Et nous, nous organisons des sensibilisations pour faire savoir à ces femmes que nous sommes là pour elles et allons les accompagner », a-t-elle expliqué.

Les intervenantes du jour, Annie BAMBE, Présidente du Forum pour les droits des jeunes et enfants du Congo (FODJEC) et Florence BOLOKO activiste des droits de l’homme ont dans leur speech appelé les femmes à ne pas rester silencieuses mais à dénoncer tout acte de violence minime qu’il soit.

Notons que le Réseau des Femmes des Entreprises du Congo est un groupe des femmes congolaises, directrices et mandataires des entreprises publiques transformées en régies financières, ou en sociétés commerciales, établissements publics et services publics de l’État.

Germaine BAKAMBANA