Santé sexuelle et reproductive : Les journalistes de Kinshasa formés sur la question par le RJSSR

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Les journalistes de Kinshasa ont été sensibilisés sur la ‹‹ Clarification des valeurs et Transformation des Attitudes liées à l’avortement ››. C’était à l’Hôtel Selton dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

C’est sur initiative du Réseau des Journalistes pour la Santé sexuelle et Reproductive, RJSSR en sigle, que dirige Bibiche Mbete, que ces professionnels des médias venus de différentes maisons de presse de la capitale de la RDC, ont bénéficié de cette formation le mardi 5 juillet 2022, avec l’appui de la structure “Marie Stopes RDC”, une organisation internationale qui offre des services dans la planification familiale, la santé sexuelle chez les femmes et les individus.

Prenant la parole, le formateur Nathy a donné quelques explications des concepts tels que ‹‹ le principe, la clarification, et les valeurs ››. Il a fait savoir que les principes personnels, spirituels et sociaux ainsi que l’application des valeurs dépendent de tout un chacun, mais la question sur l’avortement est traité selon les valeurs de chaque société.

Pour sa part, Dieu Merci Missay, l’un des formateurs a dressé le tableau ayant trait à l’ampleur des avortements dans le monde et en RDC.

‹‹ Chaque minute dans le monde 380 femmes tombent enceintes, 190 grossesses sont non désirées ; 40 femmes avortent, 1 femme en meurt. L’Organisation Mondiale de la Santé note 13% de morts liés à l’avortement, et parmi les causes de ces décès quotidiens nous avons :

les hémorragies : 47,9%

l’anémie : 16%

les infections : 12%

Mais aussi les infections pendant la grossesses », a révélé Dieu Merci Missay.

Vu l’ampleur des décès dus à l’avortement non protégé, « Marie Stopes RDC » travaille dans des pays où l’accès à l’avortement est limité par la loi et où les adolescents ont du mal à accéder à la contraception.

Cette question très cruciale a donc trait au cadre juridique relatif à l’avortement en RDC. Ce qui a poussé le magistrat, Kingudi David, à exposé sur l’article 14 du traité de Maputo ratifié par la RDC qui consacre des conditions et garantie à l’avortement comme en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste, de grossesse mettant en danger la santé mentale de la femme.

Débutée à 10h cette formation a pris fin en début d’après-midi avec un cocktail.

Christian Mukaya

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