SALANGAMBA ITU déplore les conditions de travail des infirmiers (infirmièrs) en RDC

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Ce 12 mai où l’on célèbre la journée Internationale des infirmières, la rédaction de POURELLE.INFO a approché une infirmière, titulaire de Lorra Médical center ici à Kinshasa.

Celle-ci regrette d’abord le fait que beaucoup des congolais pensent que les médecins sont les seules personnes importantes du système de santé, alors que les infirmiers jouent aussi un rôle majeur.

POURELLE.INFO : Infirmière par passion où vous l’êtes devenue pour combler certains besoins vitaux ? 

SALANGAMBA ITU Ça toujours était ma passion. Depuis mon enfance j’ai toujours rêvé de prendre soin de personnes malades. Et j’ai été aussi bien encadrée par mes parents et voilà aujourd’hui je suis fière de mon travail.

P.I :  Parlez nous de votre travail

S.I : Mon travail en tant qu’infirmière consiste à dispenser des soins de nature préventive, curative ou palliative pour promouvoir, maintenir et restaurer la santé des patients. Ce métier à haute responsabilité exige rigueur, vigilance et technicité, à l’hôpital, dans une entreprise ou en libéral. 

P.I : Rencontrez-vous aussi des difficultés ?

Les infirmières rencontrent plusieurs difficultés dans l’exercice de ce métier, notamment le manque de considération par certains malades, dont certains nous insultent et n’exigent voir que le médecin et pas nous.

Ajouter à cela, les institutions de l’état considèrent souvent les médecins que les infirmiers. Pour avoir notre prime de reconnaissance, c’est souvent difficile.

PI : Au regard de ce tableau sombre, qu’attendez-vous du Gouvernement ? 

Une seule demande. Que l’état congolais puisse revoir le salaire et la prime des infirmiers.

Nous avons l’ordre nationale des infirmiers, mais une infirmière qui travaille 24h/24 pour lui donner ne fût-ce que un montant consistant, c’est tout un problème…c’est difficile pour nous de vivre ainsi.

L’infirmière Salangamba ITU souligne que sans passion, beaucoup d’infirmiers ont dû changer de métier. Surtout les femmes, elles se sont donné dans les petits commerces et autres, par peur de ne pas subvenir aux besoins de leurs familles.

« l’Etat doit améliorer nos conditions  » a-t-elle conclut. 

Hornella Ngonga

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