Dans la série des rétrospectives de 2024, nous vous proposons les faits marquants de l’année dans le secteur féminin en dehors de la République Démocratique du Congo.

En juillet 2024 il y a eu l’arrestation brutale de l’avocate tunisienne Sonia DAHAMANI. Cette dernière a été interpellée par la police tunisienne alors qu’elle passait en direct sur le plateau d’une émission à la chaîne France 24. Une arrestation qui a fait du bruit et a été condamnée à travers le monde.

Durant le même mois, le parlement gambien a rejeté la proposition de loi dépénalisant l’excision. 

En juillet toujours, Kamala HARRIS vice -présidente des États-Unis d’Amérique a été choisie par son parti politique pour succéder à Joe BIDEN dans la course à la présidentielle de novembre 2024. Elle a été sévèrement battue par son challenger Donald TRUMP le 5 novembre dernier.

En août 2024, l’on a évoqué la démission de la première ministre du Bangladesh, qui a quitté le pouvoir sous la pression de son peuple. 

Une autre femme s’est servie de son peuple pour faire la pression sur les dirigeants du pays, il s’agit de Maria CORINA l’opposante Vénézuélienne qui a fait bouger son pays durant la période électorale qui a vu cependant la victoire de Nicolas MADURO, le Président sortant.

En août il y a eu encore un nouveau tour de vis contre les femmes afghanes à qui les dirigeants du pays, les Talibans, ont donné l’ordre de ne plus parler en public.

En novembre, en Grande Bretagne, une femme noire a pris la tête du Parti Conservateur. Kemi BADENOCH est devenue la première femme noire à diriger un grand parti politique britannique. BADENOCH remplace l’ancien Premier ministre Rishi SUNAK qui, en juillet dernier a conduit les conservateurs à leur pire résultat électoral depuis 1832.

En décembre 2024 et pour la première fois de l’histoire, une femme a été élue présidente de la Namibe. Âgée de 72 ans, Netumbo NANDI-NDAITWAH est issu du parti au pouvoir. Selon le média Ouest-France, cette dernière a remporté l’élection dès le premier tour avec 57,31 % des suffrages. 

Dans un pays où deux tiers des habitants ont moins de 30 ans, la présidente aux idées très conservatrices a promis d’attirer de nouveaux investissements.

L’année 2024 a aussi été marquée par le verdict du procès des viols de Mazan. Des dirigeants du monde ont salué le visage du courage de Gisèle PELICOT le jeudi 19 décembre 2024 après la condamnation de son ex-mari à 20 ans de réclusion criminelle, pour l’avoir violée et fait violer par des dizaines d’inconnus dans le sud-est de la France.

Les 51 accusés ont tous été reconnus coupables des faits de viols, tentative de viols ou agression sexuelle, écopant de peines allant de trois ans de prison dont deux avec sursis à 20 ans de réclusion criminelle.

Grâce NGOMA