Publications des résultats des législatives provinciales : Les femmes Congolaises exigent de la compétence aux personnes proclamées vainqueures

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La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) , a rendu public, dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 Janvier 2024, les résultats provisoires des élections législatives provinciales du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo. Que pensent les femmes des personnes proclamées vainqueures à travers le pays ? Qu’attendent-elles de ces dernières ?

MOMEM DIEKI Isabel, juriste et inspectrice de travail à Kinshasa affirme être satisfaite de cette publication au vu des personnes qui ont été proclamées vainqueures :

‹‹ C’est le seul niveau où j’estime avoir vu la véracité des élections par le respect porté sur le choix du peuple. En effet, le peuple s’est exprimé librement et a vu en retour son vote être manifestée par une publication provisoire qui, je croise les doigts, deviendra définitive , c’est-à-dire sans ajout ni retrait d’un ou plusieurs noms ››, a déclaré Isabel MOMEM.

Cependant, cette juriste déplore la faible présence des femmes. Pour elle l’égalité Femmes Hommes devient juste un slogan, car lorsque les femmes ont l’opportunité de donner leurs voix, elles choisissent les Hommes :

‹‹ Depuis belle lurette, femmes que nous sommes crions parité, égalité. Cela devient un slogan, un cri de dérangement car lorsque nous avons l’occasion pour ne pas dire l’opportunité de donner des voix, ce sont les hommes que nous choisissons. La rue dit : la femme ne vote pas pour la femme et cette affirmation prend forme. Cette statistique ne me dérange pas, car c’est avant tout notre propre choix. Espérer un changement dans 5 ans est un mythe à mon avis. Nous attendons les meilleures réalisations. Ces députés provinciaux nous sont redevables au vu des voix que nous leur avons donnés ››, a ajouté Isabel MOMEM.

Pour Déborah MIKAKA VAKEBILA, fonctionnaire de l’Etat, les heureuses élues et les heureux élus doivent prouver par leur compétence :

‹‹ Nous leur exigeons de la compétence, et elles doivent faire bon usage de la confiance donnée par la population de chaque coin du pays ››, a dit Déborah MIKAKA.

Joëlle MOGBEKUMA

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