Prochain gouvernement du second mandat de Félix TSHISEKEDI : Les analystes politiques congolais veulent d’une “Femme Premier Ministre”

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Après l’investiture du président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO le 20 janvier 2024, les tractations politiques ont commencé pour la formation du nouveau gouvernement central. Et dans cette optique, plusieurs observateurs et analystes de la scène politico-sociale de la République Démocratique du Congo veulent voir à tout prix, une femme à la tête de la primature en République Démocratique du Congo.

Ces derniers l’ont fait savoir notamment après la publication d’un article de presse dans ce sens, par le premier média des femmes en RDC POURELLE.INFO, article partagé dans plusieurs forums sur les réseaux sociaux.

Pour ces analystes, plusieurs femmes ont déjà occupé ou occupent en ce moment des postes de grande responsabilité, et il est donc tant de confier à la gent féminine la gestion de la primature.

‹‹ Je propose de continuer ce débat en parlant des femmes qui ont eu à assumer des fonctions d’État pour dire que nous y sommes déjà. NZUZI Wa BOMBO a travaillé comme Gouverneur de Kinshasa,  commissaire d’Etat, Haut Cadre dans le parti unique MPR, à l’époque de Mobutu. Il y a eu aussi Jeannine MABUNDA à la tête de l’Assemblée Nationale. Il y a eu des femmes vice-premiers ministres telles que Élisée MUNEMBWE.

Le numéro 1 actuel de la Banque Centrale du Congo est une femme, il y a une femme présidente de l’ACLPT parlement de transition. Et aujourd’hui on a une percutante Ministre d’Etat au plan Judith NSUAMINA.

Il y’a aussi la 1èrefemme Ministre des Mines, Antoinette NSAMBA KALAMBAYI ( bien que je ne connaisse pas son bilan) … On a la Ministre de la justice Rose MUTOMBO KIESSE ››, a dit une femme sur un forum WhatsApp.

Pour une autre femme analyste, rien ne bloque la marche des femmes en République Démocratique du Congo car elles ont atteint le summum. Mais il faut que l’opinion nationale puisse évoluer autant que nos cultures.

‹‹ Même en France où les femmes ont été 1ères Ministres, ça fait toujours débat. Il faudrait extirper cette gêne, ce blocage qui pensent que l’ascension de la femme doit être justifiée, savoir qui contrôle cette femme, elle est épouse de qui ? Fille de qui ? Des questions sexistes qu’on ne pose pas quand il s’agit de nos partenaires hommes. Préparons nos sociétés à évoluer. S’il faut juger ça doit être sur les compétences point barre. La femme aussi doit évoluer en elle. Il y’aura jamais l’unanimité, il faut avancer. Nos débats des make-up, de 1er wax etc. doivent reculer pour penser développement, jeu politique, technologies, investissements, éducation, santé, environnement, finances publiques. Pas besoin de devenir un homme pour ça ››, a argumenté cette autre analyste.

Ceci dit, la décision finale revient au président de la République réélu, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, champion de la masculinité positive, qui avec son “pouvoir discrétionnaire” peut décider de marquer l’histoire en nommant une femme à la tête de la primature en République Démocratique du Congo.

Dave NGONDE

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