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Les Talibans, groupe rebelle se trouvant en Afghanistan, se sont emparés en quelques jours seulement de la quasi-totalité du pays. En effet, depuis plusieurs mois, ces derniers luttent sans relâche pour reprendre le pouvoir en Afghanistan et ils sont sans nul doute pret de leur objectif, ceci après une offensive lancée au mois dernier et qui a réussi à la faveur du début du retrait final des troupes américaines et étrangères.
Ainsi les habitants de ce pays sont en détresse plus particulièrement les femmes. Ces dernières font partie des cibles prioritaires de la doctrine des Talibans. Celles qui, depuis vingt ans, acquièrent peu à peu des droits, ont vu en quelques heures les nouveaux maîtres du pays réduire à néant les progrès effectués. Les femmes Afghanes sont désormais interdites de travail et d’études, forcées au mariage, certaines craignent aussi pour leur vie.
Par le passé les talibans ont dirigé l’Afghanistan de 1996 à 2001, une époque où ils avaient imposé dans le pays une forme stricte de la loi islamique, la charia, C’est-à-dire que les femmes n’avaient pas le droit de travailler ou d’étudier et étaient obligées de porter une burqa ( voile intégral ) en public.
Au cours des dernières 24 heures, des femmes très connues à Kaboul se sont exprimées sur les réseaux sociaux pour témoigner de leur tristesse en voyant leur pays et toute leur vie tomber à nouveau aux mains des talibans.
‹‹ J’ai commencé ma journée en regardant les rues vides de Kaboul, horrifiée pour les habitants, l’histoire se répète si vite ››, a écrit Fawzia Koofi, une militante des droits et ancienne vice-présidente du Parlement afghan.
Notez que la Communauté Internationale observe la situation de près, depuis notamment la fuite du président afghan le dimanche 15 août dernier. Plusieurs Chefs d’Etats se sont aussi exprimés pour appeler à l’ordre et à la paix.
Olivier Mukengeshayi
