Présidentielle américaine :  HARRIS s’impose face à TRUMP lors d’un débat qui a opposé deux visions de l’Amérique

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À moins de deux mois de l’élection présidentielle américaine, les deux candidats, Kamala HARRIS et Donald TRUMP, se sont retrouvés face à face pour un débat télévisé, mardi 10 septembre 2024. Une joute verbale offensive durant laquelle deux visions bien différentes de l’Amérique se sont opposées. Kamala HARRIS semble avoir dominé l’échange et a mis au défi son rival républicain de débattre une deuxième fois.

Au cours d’un débat télévisé aux enjeux importants pour la présidentielle américaine et le pays, Kamala HARRIS et Donald TRUMP ont durement ferraillé, s’accusant mutuellement de mentir et opposant leurs visions de l’Amérique à moins de deux mois d’une élection présidentielle d’ores et déjà historique.

Critiquant la performance de l’ancien président, l’équipe de campagne de HARRIS a assuré que : « La vice-présidente est prête pour un deuxième débat. Donald Trump l’est-il ? » 

Dès le début, Kamala HARRIS s’est imposée et a établi un rapport de forces qui lui était favorable : elle a forcé Donald TRUMP à lui serrer la main, malgré l’évitement du candidat républicain. Très vite, le ton est monté. La vice-présidente s’est montrée à l’offensive pendant ces quatre-vingt-dix minutes de débat, rapporte le correspondant de RFI à Miami, David Thomson.

Donald TRUMP est tombé dans tous ses pièges et s’est énervé quand Kamala HARRIS s’est moquée de la taille de ses meetings et a eu du mal à rester concentré sur ses réponses, rapporte le média RFI.

Dès les premières prises de parole, les deux candidats se sont écharpés sur la situation économique du pays. « Donald Trump nous a laissé le taux de chômage le plus important depuis la Grande Dépression », a déclaré la vice-présidente démocrate à propos du mandat de l’ancien président républicain, de janvier 2017 à janvier 2021, estimant que l’administration Biden, durant son mandat, a nettoyé le bazar qu’a mis Donald TRUMP. S’adressant au peuple américain, elle a déclaré « TRUMP n’a aucun projet pour vous ». 

De son côté, l’ancien président américain a choisi le thème de l’inflation pour porter les premiers coups. Selon lui, la persistance de celle-ci, sous l’administration du président démocrate Joe Biden, est un désastre pour la population. Avant de basculer rapidement sur son principal thème de campagne, l’immigration ; TRUMP a avancé être le seul à pouvoir faire face à la Chine, contrairement à son adversaire, une marxiste. 

Et c’est l’air grave, le visage fermé et le regard braqué vers la caméra, sans jamais regarder son adversaire, que Donald TRUMP a accusé sa rivale de vouloir ouvrir les vannes de l’immigration. Selon lui, la politique migratoire de sa rivale provoquera une troisième guerre mondiale. Et comme à son habitude, l’ex-président n’a pas hésité à user de fausses informations pour faire valoir son point de vue. Ainsi, il a repris l’accusation mensongère de son camp selon laquelle des migrants haïtiens mangent « des chats et des chiens » dans une ville de l’Ohio au nord-est des États-Unis d’Amérique. 

‹‹ À Springfield, ils mangent les animaux de compagnie des habitants. C’est ce qui se passe dans notre pays ››, a déclaré le candidat républicain.

Répondant à ces fausses informations, Kamala HARRIS a parfois eu du mal à réprimer un sourire moqueur.

La vice-présidente a, elle, attaqué sur tous les points faibles de son adversaire, à commencer par l’avortement. Là aussi, TRUMP a répondu par des intox, accusant sa rivale démocrate de vouloir légaliser les avortements jusqu’au neuvième mois de grossesse et même d’autoriser « l’exécution des bébés après la naissance ». 

Kamala HARRIS a de son côté avancé que TRUMP était à l’origine du renversement de la loi “Roe v. Wade” : Trump interdit l’avortement sans exception, même en cas de viol ou d’inceste, ce qui signifie qu’une survivante d’un crime, d’une violation de son corps, n’a pas le droit de prendre une décision sur ce qu’il adviendra de son corps.

Et d’ajouter : ‹‹ C’est immoral. Les Américains ne veulent pas de ça ››.

Grâce NGOMA

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