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La rédaction du média POURELLE.INFO, a constaté ces derniers temps dans les rues de Kinshasa, l’exploitation de plusieurs enfants mineurs, majoritairement des filles. Ces derniers pratiquent des petits commerces , accompagnent certains adultes sourds/aveugles/ muets pour mendier ou encore eux même mendient sans gêne . Ce phénomène dans la ville de Kinshasa est devenu inquiétant et dérangeant pour plusieurs citoyens congolais qui voient quotidiennement ces enfants dans les rues et grandes artères de la capitale de la RDC.
Le plus inquiétant est que ces enfants appelés à fréquenter le milieu scolaire sont mis très tôt à la recherche de l’argent. Sans éducation de base solide, ces bambins peuvent constituer une bombe à retardement pour la société congolaise.
Ce phénomène prend tellement de l’ampleur dans la ville de Kinshasa à tel enseigne qu’il est presque impossible de passer sur les grandes artères de la ville sans croiser des enfants qui mendient ou qui vendent des produits et autres articles tels que les papiers mouchoirs, les yaourts, de l’eau fraîche, de la cigarette, etc.
Des experts en droit, interrogés là-dessus, s’inquiètent aussi de la situation. Selon l’Article 151 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant, tout celui qui expose l’enfant à ces pratiques est punissable de 1 à 5 ans de servitude pénale principale et d’une amende de 500.000.000fc, mais elle ne reste qu’une loi sur papier .
Par ailleurs maître Joëlle BAMBA souligne que selon les articles 215 du CODE CIVIL LIVRE II,les mineurs sont classifiés comme étant “incapables” aux termes de la loi, parmi tant d’autres , l’article 219 du présent code définit le mineur comme l’individu de l’un ou de l’autre sexe qui n’a pas encore atteint l’âge de 18 ans révolus.
Une mère de famille dans les rues de Kinshasa, interrogée , estime que l’avenir de ces enfants est désormais compromis. « Ils devraient normalement aller à l’école pour réaliser leurs rêves, malheureusement ils se sont donnés dans les commerces pour gagner de l’argent et cela un peu trop tôt ».
Soulignons que plusieurs parmi ces enfants sont exploités par leurs propres parents pour la survie de la famille. Un bon nombre de ces mineurs ne vont plus à l’école,malgré l’instauration de la gratuité de l’enseignement élémentaire, décidée par le président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. A l’Etat congolais de rétablir son autorité pour l’éducation de ces enfants car leur avenir est le reflet de celui de RDCONGO.
Grâce NGOMA
