Nathalie DEMBASUKA du RJPF et Jonas TSHOMBELA de la NSCC condamnent le meurtre de Alissa KADHIJA par son époux

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C’est avec beaucoup de regrets et amertume que le Réseau des Journalistes pour la Promotion des Droits des Femmes, RJPF, dénonce avec la dernière énergie la mort de ALISSA KHADIDJA, causée par son mari, l’ex vice ministre des hydrocarbures Moussa MONDO.

Le RJPF a lancé sur les réseaux sociaux juste après cette tragédie, une affiche qui dit “STOP” à ces actes.

Nathalie DEMBASUKA, journaliste à Kin 24 et chargée de communication au sein du RJPF nous l’a fait savoir.

« Pourquoi battre sa femme jusqu’à lui donner la mort, nous condamnons cela. Le Réseau des Journalistes pour la Promotion des Droits des Femmes a lancé une campagne au mois de novembre 2023 dénommée “Respecte moi”, afin d’amener les hommes, jeunes ou vieux à avoir de la conscience humaine. Nous accueillons le verdict de la justice même si nous espérons une sentence plus sévère que cette condamnation à 20 ans de prison plus 1 million de francs congolais . Nous lançons un appel aux structures et ONG de défense des droits de la femme de s’unir et se lever toutes derrière le cas ALISSA KHADIDJA et encore d’autres cas qui passent sous silence ››, a dit Nathalie DEMBASUKA.

Jonas TSHOMBELA coordonnateur de la Nouvelle Société Civile du Congo, interrogé également par le premier média des femmes en RDC, a traité de ‹, lâche tout mari qui frappe son épouse jusqu’à ce qu’elle perde la vie. En fait ces hommes sont incapables de vivre avec celles qu’ils ont chéries hier ››, a dit Jonas TSHOMBELA.

Le coordonnateur de la Nouvelle Société Civile du Congo suggère de renforcer la législation congolaise en matière de violences conjugales pour réduire, selon lui, le taux des hommes qui s’adonnent à cette pratique.

Concernant les femmes qui ne dénoncent pas ces violences conjugales, Jonas TSHOMBELA pense d’un côté qu’elles chérissent trop le leur mariage, et veulent protéger leurs enfants dans les cas où ils sont encore petits, mais aussi à cause de l’amour qu’elles ont vis-à-vis de leurs époux.

Par ailleurs, Jonas TSHOMBELA rappelle que la femme ne doit pas ‹‹vivre le calvaire parce qu’elle a consenti de vivre avec un homme, le mariage n’est pas un ring de boxe mais plutôt un lieu d’amour, de joie, de partage où cette barbarie n’a pas sa place ››.

Par rapport à la responsabilité de l’État, Jonas TSHOMBELA demande à ce que les autorités du pays, chacune à son niveau, fassent tout pour renforcer les lois qui luttent contre les violences conjugales en RDC et s’il le faut pour des pareils cas, appliquer la peine de mort. Cela servira de leçon à d’autres Hommes violents qui devront réfléchir avant de poser un tel acte.

Christelle LABU

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