Malgré une grave exposition aux accidents routiers, plusieurs femmes du district de Tshangu vendent près du boulevard LUMUMBA

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C’est une situation qui doit interpeller une fois de plus les autorités de la ville province de Kinshasa. Sur le Boulevard LUMUMBA, l’une des grandes artères du district de TSHANGU, si pas la plus grande artère, des femmes commerçantes vendent à quelques mètres de la voie asphaltée, s’exposant ainsi à des dangers multiples.

En effet, dans le district de TSHANGU en général, et à l’arrêt de bus Pascal en particulier, les femmes étalent leurs produits à cet endroit où se trouve également un marché. Ces femmes semblent ainsi ignorer les dangers qui les guettent en vendant à ces endroits où la circulation des véhicules est très dense, parfois dans une vitesse incontrôlée .

Malgré le fait que les autorités de la capitale de la République Démocratique du Congo ont à plusieurs reprises chassées ces vendeuses près de la voie publique,ces commerçantes continuent d’inonder le boulevard LUMUMBA. Et parmi les conséquences négatives de cette situation, il y a la création des embouteillages monstres notamment à l’entrée MOKALI, les piétons ont même du mal à circuler librement.

‹‹ Nous faisons toujours notre part pour empêcher ces vendeuses d’occuper les places sur le boulevard LUMUMBA mais elles reviennent toujours, souvent c’est difficile de les contrôler ››, a confié un agent de l’ordre.

Pour les vendeuses que nous avons interrogées, la raison qui les pousse à vendre sur le macadam est le désir de maximiser rapidement les bénéfices, vue que les clients n’entrent plus au marché mais se limite sur la chaussée :

‹‹ Si nous continuons à vendre dans le marché, nous n’allons pas avoir de quoi mettre sous la dent, nous avons de familles à nourrir, nous sommes des responsables,nous avons des charges, c’est pourquoi l’État congolais doit être tolérant envers nous ››, a déclaré une femme vendeuse de savons liquides au marché Pascal.

Notons qu’en dehors de TSHANGU, le phénomène marchés sur les boulevards se propage un peu partout dans la capitale congolaise. L’État doit prendre des mesures fortes et durables pour sécuriser les usagers de la voie publique.

Ezéchiel NGAMANIA

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