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Suite au décès de l’épouse de Moussa MONDO, ancien vice-ministre des hydrocarbures dans le gouvernement Ilunkamba Fcc-Cach, la population de Kinshasa a été interrogée par votre média. Les femmes ont émis leurs avis avec beaucoup de regrets et quelques conseils prodigués à la gent féminine.
Pour Myriam MUNZIAMI, les principes dans une relation amoureuse doivent être établis dès la base :
‹‹ Si les premiers coups sont tolérés, les seconds s’en suivent et l’habitude conduit aux blessures, pire, à la mort ››, a-t-elle dit.
Nathalie KABALA pense que tabasser sa femme jusqu’au point de devenir borgne ou mourir c’est trop méchant de la part du mari :
‹‹ Malheureusement, la justice de notre pays est malade, nous ne savons pas si elle pourra mener jusqu’au bout l’enquête afin de savoir les causes de ce meurtre ››, a-t-elle dit.
Quand à Avanette BOGONDO c’est sauvage, cet acte commis sur une femme, qui d’ailleurs est l’épouse de l’homme qui l’aurait battue :
‹‹ Je ne peux pas tolérer cette bêtise, la femme n’est pas une chose, ou un objet à frapper comme il veut et bon lui semble. C’est très révoltant. Ce meurtre vient encore de s’ajouter dans les annales des victimes des violences conjugales dans ce pays.Cela doit pousser les autorités compétentes à trouver des mesures drastiques pour éradiquer ce phénomène et punir les bourreaux ››, a-t-elle dit.
Selon plusieurs médias, la victime serait une citoyenne malgache rencontrée en Iran et qui vivait depuis plusieurs années avec cet ancien vice-ministre à Kinshasa. L’infortunée a été battue et avait le visage tuméfié avant de rendre l’âme dans un hôpital de Kinshasa.
Des proches indiquent que cette femme était victime des coups et blessures de la part de son époux. Elle aurait succombé à ses blessures à l’hôpital. Son mari est soupçonné de féminicide et a été interpellé par la police.
En effet, Moussa MONDO, a passé la nuit du 14 au 15 avril 2024 entre les mains des services de sécurité. Il a été arrêté, le dimanche 14 avril, à sa résidence à Kinshasa, après la mort de son épouse Alissa KADHIJA. Son parti politique le PPRD l’a, via un communiqué, suspendu pour 3 mois, en attendant la décision de la justice.
Christelle LABU
