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La parité au sein de la direction générale des douanes et accises (DGDA ) n’est pas encore un pari gagné. Cette entreprise publique compte 1085 femmes sur 4020 hommes, soit 20% de femmes. Ces chiffres sont donné par Babeth TSHIBOLA, agent de cette entreprise publique en République Démocratique du Congo. De quoi dire que le chemin reste encore long à parcourir pour atteindre le 50/50 à l’horizon 2030.
Babeth TSHIBOLA estime que la femme de la DGDA doit se battre en terme de rendement pour mériter la place qu’elle recherche car selon elle, tout ne lui sera pas offert sur un plateau d’or.
Cette femme dynamique encourage surtout les femmes qui travaillent au niveau des postes frontières et frontaliers qu’il est évident que le travail n’a jamais été facile et cela demande d’avoir des nerfs solides. Ayant elle-même déjà travaillé à la frontière, Babeth TSHIBOLA sait de quoi il s’agit.
« En parlant des femmes qui occupent les postes de prise de décision à peine il y a quelques femmes directrices mais le taux reste très faible à ce jour, sinon il y a des avancées car quand j’étais engagée on avait qu’une seule femme directeur à la DGDA. Mais petit à petit les femmes montent en échelle », a déclaré Babeth TSHIBOLA.
À la DGDA, d’après Babeth TSHIBOLA, il n’existe quasiment pas de discrimination entre hommes et femmes, tous les agents sont traités au même pied d’égalité .
« Il ne faut pas oublier que chacun vient avec son éducation et sa façon de voir les choses. Mais en milieu professionnel surtout dans les institutions publiques la discrimination n’est pas tolérée », a dit Babeth TSHIBOLA.
Babeth TSHIBOLA a conclu cet échange en faisant savoir qu’à la DGDA, tout agent homme comme femme, doit travailler suivant les missions des douanes qui lui sont confiés afin d’avoir des résultats attendus et palpables.
Christelle LABU
