« Le théâtre m’a donné un emploi et a fait de moi un leader d’opinion », affirme la comédienne Annie Biasi Biasi

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L’artiste comédienne et metteur en scène Annie BIASIBIASI, a accordé une interview au premier média des femmes en RDC. Membre du groupe Simba, de Faustin SUKARI ELOMBE, cette dernière nous a, en quelques mots, parlé de son parcours et de son expérience dans le monde artistique notamment comment elle est arrivée dans ce métier :

‹‹ Le théâtre n’était pas mon choix, j’ai été conduite à l’Institut National des Arts pour étudier comme tout enfant de mon âge. Ce n’est qu’après que l’envie de faire du théâtre s’est révélée en moi. Je voulais par contre faire la section littéraire et devenir plus tard journaliste et voilà que la vie m’a conduite aux études théâtrales et après le Diplôme d’État je suis directement entrée dans la profession » a-t-elle dit.

Nous lui avons demandé aussi quels sont les avantages qu’elle trouve dans cet art :

« Le théâtre m’a donné un emploi, en dehors de ça il m’a rendu leader d’opinion. Aujourd’hui je peux partager mes opinions à plus d’une personne au travers des théâtres, mes œuvres donc je contribue à l’éducation de masse » a-t-elle répondu.

Annie BIASIBIASI a également évoqué les critiques qui disent que leur art dramatique à la télé, n’est pas un théâtre. Pour elle c’est un faux débat :

‹‹ Que ce soit ce que nous faisons devant les caméras, que ce soit ce qu’ils font dans une salle de spectacle, tous nous sommes dans les arts dramatiques sauf que l’un repose sur le classique qui tire ses origines de la Grèce et l’autre sur la réalité congolaise. Avant le théâtre se faisait dans des salles en ville et à la cité le grand public ne bénéficiait pas de cela. Les précurseurs étant avertis avaient trouvé  le langage de l’interprétation dramatique et l’ont amené à la radio et à la télévision ›› a-t-elle expliqué.

Annie BIASIBIASI encourage la jeunesse congolaise à faire du théâtre et ce sans complexe : ‹‹ Dans le théâtre il y a beaucoup d’opportunités et le diplôme de théâtre n’est pas moindre que le diplôme de droit ou médecine. À chacun sa filière ››, a-t-elle clamé.

Pretty NZAZI

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