L’artiste musicienne Esperanza MILONGO Lady E a rendu visite au média Pourelle.info à l’occasion de la célébration de la fête de la musique. Cette dernière a fait savoir qu’elle s’estime chanceuse de faire partie de la famille musicale en ce 21 Juin.
« C’est une date très spéciale pour moi, cela représente quelque chose de bien dans la mesure où elle rassemble tous les musiciens dans le monde, qu’ils soient amateurs ou professionnels, en mettant en valeur tous les genres musicaux, et je peux dire que je suis chanceuse d’être dans ce lot parce que la musique c’est mon métier. Je suis en fête », a-t-elle dit.
Au-delà de la fête, nous avons demandé à Lady E comment se porte l’industrie musicale en RDC, dans sa réponse elle a souligné d’abord un point positif au sein de l’industrie musicale congolaise : l’inscription de la rumba congolaise, genre musical dominant en RDC, au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Une chose que Lady E considère comme un grand pas. Mais elle a aussi souligné quelques difficultés qu’elle rencontre dans cette industrie :
« Tous les musiciens ou presque rencontrent des difficultés. Moi personnellement mes difficultés sont liées aux ressources matérielles, financières et humaines. Il faut des instrumentistes qu’il faut payer, il faut du matériel pour tourner, il faut de l’argent pour faire des clips, on a besoin des sponsors etc. », a-t-elle relevé.
Au-delà de ces quelques difficultés, Lady E qui fait de la musique professionnelle depuis l’an 2017 encourage les jeunes filles qui veulent faire carrière dans la musique de s’y lancer si cela est une passion pour elles. Elle les a conseillés aussi de se faire bien entourer car la carrière musicale n’est pas un long fleuve tranquille.
« La musique est un parcours très difficile, il faut être focus sur ses objectifs , faire une musique qui contribue à l’éducation de la masse », a-t-elle dit.
Notez que Esperanza MILONGO Lady E évolue plus dans le jazz qu’elle associe avec la rumba congolaise. Elle a débuté la musique à l’âge de 13 ans,sous le coaching et l’encadrement de son père.
Dave Ngonde