La Banque Centrale du Congo interdit aux cambistes d’afficher publiquement le taux de change

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Le Franc Congolais se déprécie de plus en plus ces derniers jours. La monnaie nationale de la République Démocratique perd très remarquablement sa valeur face au dollar américain. Ainsi, dans un rapport de la Banque Centrale du Congo présenté lors de la réunion du conseil des ministres le vendredi 7 juillet 2023, la gouverneure de la BCC a fait le point de la conjoncture économique du pays.

MALANGU KABEDI MBUYI a fait savoir qu’au cours de la dernière semaine du mois de juin 2023, l’inflation est ressortie à 0,59% contre 0,24% réalisée la semaine précédente : 

‹‹ Ce niveau tient à l’évolution des prix dans les principales fonctions de consommation notamment produits alimentaires et boissons non alcoolisées, logement, eau, gaz, électricité entre combustible et transport. Au 29 juin 2023, le taux de change indicatif est établi à 2411 FC/1$ enregistrant une tendance à la dépréciation par rapport à la semaine précédente. La même tendance a été également observée sur le marché parallèle établissant le taux de change à 2427,5/1$ », renseigne le compte rendu de la réunion du 7 juillet 2023.

De ce fait, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo MALANGU KABEDI MBUYI a rappelé l’obligation pour les bureaux de change et les cambistes manuels personnes physiques de respecter scrupuleusement la réglementation édictée par la Banque Centrale du Congo particulièrement celle interdisant tout affichage public du taux de change.

Dans le contexte d’une croissance mondiale atone et la persistance des pressions inflationnistes dans des grandes économies, d’une part ; de la persistance des pressions sur les prix et le taux de change, de l’impact de l’inflation importée et de l’agression de la RDC par le Rwanda, d’autre part, la gouverneure de la BCC a recommandé notamment le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et le maintien du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit de l’Etat.

La dépréciation du franc congolais ou encore l’instabilité du taux de change entraîne la hausse de prix des produits de première nécessité et services dans la ville de Kinshasa mais aussi dans les provinces.

Les commerçantes congolaises ainsi que les consommatrices demandent ainsi au gouvernement de trouver au plus vite une solution afin de protéger leur commerce et leur pouvoir d’achat.

Pretty NZAZI

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