Les jeunes filles qui ont accepté de faire les petits commerces devant leurs domiciles au lieu d’aller faire la mendicité auprès des hommes ou encore rester oisives à la maison, sont de plus en plus nombreuses.
Elles se donnent généralement à la vente des aliments tels que les spaghetti, les omelettes, les poissons salés et tant d’autres…
Dans la commune de lingwala par exemple, ces activité s’étendent pratiquement dans tous les coins des rues, où l’on trouve des jeunes filles courageuses à la recherche d’un gagne-pain.
Mais pourquoi ce choix? Beverlie, vendeuse des spaghetti estime qu’elle a plus des bénéfices qui lui permettent de subvenir à ses besoins, en lieu et place de tendre la main.
« Pour moi, je trouve que faire cette activité m’apporte beaucoup des bénéfices qui me permettent d’avoir de quoi manger et payer la scolarité de mon fils. Lorsque je paie un paquet de spaghetti à 1000fc j’ai un bénéfice de 2000fc », a-t-elle expliqué
De même que pour Celestine, vendeuse des omelettes pour qui ce commerce est très rentable mais elle le fait pour son autonomisation et éviter de compter toujours sur ses parents.
« Au lieu de rester à la maison attendre que les parents me donnent de l’argent, j’ai voulu moi-même me prendre en charge sur certaines choses. J’aime avoir mon autonomie » a-t-elle fait savoir
Rappelons que la plupart de ces jeunes filles courageuses se retrouvent dans l’exercice d’un petit commerce au coin de rue, par manque d’emploi dans le pays.
Nathan Diamwete