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La planète célèbre chaque 15 mai, la journée internationale des familles. Pour cette année 2023, le thème choisi est “ Tendances démographiques et familles”.
Cette journée a été proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1993 dans sa résolution A/RES/47/237. Celle-ci reflète de ce fait l’importance que la communauté internationale attache aux familles. C’est une occasion de promouvoir la prise de conscience sur les problèmes ayant trait aux familles et d’augmenter les connaissances sur les enjeux économique, social et démographique qui pèsent sur les familles.
Ainsi, la rédaction de Pourelle.Info s’est penchée sur la question en s’interrogeant sur les difficultés auxquelles sont confrontées les familles congolaises. Et il en ressort ce qui suit:
La société congolaise est composée dans sa quasi-totalité de peuples bantous. Et chez les Bantous, la famille est la cellule de base par excellence, avec de nombreuses valeurs.
Mais avec l’évolution du monde, on constate un grand changement voire des bouleversements au sein des familles.
Les familles congolaises sont souvent confrontées au problème de finance. Les parents n’ont pas un travail stable pour assurer une bonne condition de vie à leurs progénitures ou subvenir aux besoins des enfants. Très tôt, les enfants se prennent en charge . Cela impacte sur l’éducation et l’encadrement de ces enfants .
Leur scolarité est souvent mis à mal , le savoir vivre et le savoir être aussi. Avec comme conséquence parfois, la dépravation des mœurs, le manque de cohésion et solidarité entre frères et sœurs issus de mêmes parents, la transformation de ces enfants en mauvais citoyens, certains deviennent même des sans-abris, des prostitués, des enfants de la rue voire des bandits urbains ( kulunas ).
La plupart des parents congolais vivent sous le seuil de la pauvreté et ne font pas attention à la planification familiale avec comme conséquence : des naissances indésirables qui donnent automatiquement plusieurs bouches à nourrir .
Une mentalité que l’on colle souvent aux personnes n’ayant pas assez de moyens financiers.
Pretty Nzazi
