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Le 12 mai de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des personnes aux premières lignes de la prestation de services, jouant un rôle important dans les soins centrés sur le patient.
Ces personnes ne sont rien d’autres que les infirmières.
Axée sous le thème: » Nos infirmières. notre futur ou encore notre avenir « , cette journée est une occasion de rendre hommage à cette profession qui était en première ligne pendant la crise sanitaire du coronavirus en 2020, sans oublier les difficultés liées à la profession, etc.
A cette occasion, le premier média des femmes Pourelle.info , a échangé avec deux infirmières de l’hôpital du centre général de la SNEL, Société Nationale d’Electricité, pour connaître la passion qu’elles ont de ce métier.
Première à être interrogée, c’est Thethe WETE MABIALA , infirmière et assistante du médecin dermatologue, cheffe des médecins spécialistes.
Cette femme qui exerce ce métier depuis 2001, exprime sa joie quant à cette journée qui est un honneur pour la femme infirmière et pour elle plus particulièrement qui en est passionnée.
« Jadis nous n’étions pas reconnues par les instances médicales de la RDC, mais aujourd’hui existe l’Ordre National des Infirmiers et c’est un grand plaisir d’en faire partie », a-t-elle dit.
A elle d’ajouter que la rémunération des personnes exerçant ce métier dépend d’une institution à une autre. Il y a celles qui paient bien en termes de salaire et autres avantages sociaux et celles qui sont loin de répondre aux conditions minimales .
A son tour Philo MAGALA, également infirmière et assistante du médecin dentiste dans le même hôpital, expose les risques que la femme infirmière court en pleine intervention . Pour elle, ce métier bien qu’étant à risque, demeure une passion.
« Nous sommes très exposées aux risques de contamination. C’est un peu comme pendant la période de la Covid-19, nous qui sommes dans la dentisterie, étions exposées en étant tout près des malades, sentant leurs respirations et pire encore, utilisant des instruments qui sont généralement pointus en dentisterie. Malgré cela, nous étions toujours à notre poste, exerçant comme il faut, notre boulot. Tout ça c’est parce qu’il est pour nous une vraie passion », explique l’infirmière à la dentisterie .
Ces infirmières conseillent aux femmes animées par le désir de se lancer dans ce métier, de faire le pas et même à celles qui n’ont pas d’occupation, qui sont jusqu’alors à la maison, d’oser elles aussi car la femme a déjà en elle les capacités de faire beaucoup de choses, en soignant les enfants et aussi les maris en faisant des pansements, des massages et plein d’autres choses. Il suffit pour elles de se former dans des institutions fiables et d’aimer ce travail.
Notons que cette date du 12 mai qui célèbre l’infirmière a été choisie depuis 1965 en référence au jour de naissance de Florence NIGHTINGALE , pionnière britannique des soins infirmiers.
Précieuse Boyo
