Le judo, un art martial né au Japon est célébré le 28 octobre de chaque année. À cette occasion, le premier média des femmes s’est penché sur le lien qui existe entre ce sport et la gente féminine.
Il existait encore en 1978, certains pays où le judo était interdit aux femmes à cause des lois gouvernementales existantes et jugées inappropriée par l’opinion publique. Ces barrières tombèrent toutes et le judo féminin pris de l’ampleur et est aujourd’hui, pratiqué dans presque tous les pays membres de la fédération internationale de judo.
À l’origine au Japon, pays où naquit le judo, les quelques femmes privilégiées qui s’initièrent à ce sport étaient en général des protégées de judoka masculin soit par le lien familial ou autres.
Dès le début du Kodokan, un petit nombre de femmes pratiquent le judo et la section joshibu a été structurée en 1926.
Un petit dojo leur fût aménagé pour pratiquer ce sport mais surtout les katas.
Aujourd’hui, plusieurs femmes se retrouvent dans la pratique de cette discipline sportive internationale, bien qu’elles ne soient pas légion.
Aussi, nous pouvons affirmer que c’est grâce aux sportifs et sportives européens puis américains que le judo féminin a écrit ses premières lettres de noblesse. Tout d’abord les unions continentales puis la fédération internationale ont prêté l’oreille aux demandes des femmes d’organiser un championnat féminin dans chaque union afin d’obtenir une sanction officielle à un tournoi mondial qui jusqu’en 1980 étaient réservés aux hommes.
Lors du 1er championnat du monde en 1980, 17 pays ont participés à cette compétition. Ils étaient issus de quatre continents. Ainsi, le judo féminin continue son bonhomme de chemin et poursuit son développement jusqu’à ce jour.
Nathan DIAMWETE