J.I de télécommunication : Focus sur l’histoire et l’impact des femmes dans ce secteur

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Le 17 Mai de chaque année, la planète célèbre la journée internationale des Télécommunications. La rédaction du premier média des femmes en RDC a braqué ses projecteurs sur ce que les femmes ont fait dans ce secteur, et particulièrement les femmes téléphonistes.

À l’époque, le métier de téléphoniste exigeait certaines compétences techniques, notamment, il fallait savoir opérer un standard téléphonique, comprendre ses composantes, reconnaître les signaux et effectuer les bons branchements pour établir les communications entre de nombreux clients. Le métier exigeait aussi des qualités communicationnelles, car le système de transmission de la voix n’était pas automatique.

Or, les premiers téléphonistes embauchés par Alexander Graham Bell étaient de jeunes hommes qui, certes, avaient l’expérience requise en raison de leurs connaissances acquises avec les télégrammes, mais n’avaient pas nécessairement les qualités humaines nécessaires à l’exercice du métier.

En cette période, une femme qui souhaitait devenir téléphoniste devait avoir au moins 18 ans et posséder certaines des caractéristiques physiques : de long bras pour effectuer les manipulations requises, une bonne vision, une excellente ouïe et une bonne santé générale. Puisqu’on craignait beaucoup la tuberculose à cette période, un examen médical s’est rapidement imposé.

Les qualités morales étaient tout aussi importantes et devaient être démontrées par la présentation de trois lettres de référence, dont une venant d’un membre du clergé. Les jeunes femmes devaient aussi être instruites et avoir réussi au moins une partie de leur secondaire.

Au début du 20e siècle, une téléphoniste travaillait 5 à 8 heures par jour, avec une pause de 2 heures. Elle était responsable d’un standard téléphonique comptant de 80 à 100 lignes, avec le potentiel de plus de 6000 connections différentes, et elle traitait environ 300 appels par heure.

Si l’époque où des milliers de jeunes femmes veillaient sur les standards téléphoniques est révolue, la décision de leur confier ce poste-clé dans les télécommunications a laissé un legs durable, selon Joanne Burgess, historienne et professeur d’université.

Aujourd’hui, sur nos téléphones intelligents, c’est toujours une voix féminine qui nous répond.

Et peut-être, dit l’historienne, regrettons-nous l’époque où nous avions toujours affaire à une voix humaine.

Nathan Diamwete 

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