J.I de l’écrivain Africain : Marie-Eugénie MPONGO et Clémentine Faïk-Nzuji MADIYA honorées au centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa 

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À l’occasion de la journée internationale de l’écrivain Africain célébrée chaque 7 novembre, le premier média des femmes en RDC a participé à la grande matinée littéraire organisée à l’honneur des écrivaines congolaises au centre wallonie Bruxelles de Kinshasa, dans la commune de la Gombe , le jeudi  07 Novembre 2024. 

Après le mot d’ouverture de Richard ALI, responsable de la bibliothèque du centre wallonie Bruxelles de Kinshasa, le temps a été consacré aux témoignages vivants en hommage aux parcours et aux oeuvres de Marie-Eugénie MPONGO et Clémentine FAÏK-NZUJI MADIYA ( qui n’a pas été physiquement présente en raison des imprévues liées à son atterrissage à Kinshasa pour cet événement ). 

Un bon moment captivant caractérisé par les extraits d’un long combat lu par leurs collègues, Élisabeth MWEYA TOL’ANDE et Laetitia LAKABU. 

Enthousiasmée par les témoignages à son égard, l’écrivaine Marie-Eugénie MPONGO a d’abord remercié sa collègue Elisabeth MWEYA TOL’ANDE, ensuite elle a raconté en quelques mots la raison de son empreinte dans le monde littéraire.

« Mon parcours est caractérisé par beaucoup de changements dû aux difficultés sociales traversées tout au long de ma vie. Ma soif de lire a commencé dans l’enfance, dans un milieu où on ne peut s’attendre qu’un enfant se donne à la lecture. Je suis enfant d’un militaire,  militaire pendant la colonie, vous imaginez donc comment on les traitait. Ma soif dans la littérature est née quand j’étudiais dans l’école métropolitaine de MBANZA-NGUNGU. En 2e primaire, je fus première de ma classe, et ma petite soeur qui était en première année était deuxième de sa classe. À cette époque, les trois premiers de la classe recevaient avec comme récompense une bande dessinée intitulée « Des Aventures de PUNDULO », c’était une sature de l’homme noir qui découvre la civilisation.

En tant qu’enfant je trouvais ça amusant, et je pensais lire pour expliquer ça aux autres, donc j’étais une lectrice publique devant tous les enfants militaires qui voulaient nous écouter. Après je commençais à avoir l’habitude de lire le livre de formation de mon père, c’est comme ça que j’apprenais beaucoup de mots en lingala, et je lisais aussi les journaux et les écrits des emballages  », a raconté Marie-Eugénie MPONGO.  

Par ailleurs, Richard ALI a juste après le partage d’expérience de l’écrivaine Marie-Eugénie MPONGO, lancé une série de surprise pour les femmes à l’honneur de cette journée dédiée à la fête de l’écrivain Africain. La premiere surprise c’était une prestation de trois slameurs congolais, qui dans leur démonstration ont répété quelques paroles du poème « LUMUMBA » de Marie-Eugénie MPONGO en incluant les illustrations des faits sociaux actuels du pays. Un spectacle qui a rendu heureuse la native de l’équateur. 

Une autre surprise qui a immortalisé cettejournée à l’honneur des femmes écrivaines congolaises, c’est le portrait de Eugénie MPONGO et Clémentine Faïk-Nzuji MADIYA offert par le centre wallonie Bruxelles de Kinshasa, qui dorénavant seront exposés dans la bibliothèque de ce bijou culturel.

Stupéfaite face à ce cadeau inattendu, l’auteure de l’ouvrage « À ma Mère” a félicité vivement le centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa pour cette idée qui vise à honorer et graver les efforts de ceux ou celles qui ont bercé l’enfance de plusieurs Congolais et Congolaises à travers la plume. 

« Je tiens à remercier le centre Wallonie Bruxelles pour ce merveilleux cadre réservé à l’honneur des écrivains congolais, et je suis contente d’être aujourd’hui parmi les décorés », dit l’écrivaine Marie-Eugénie MPONGO.

Signalons que la journée s’est clôturée par le message des membres de l’association FELCO (Femmes des lettres congolaises) qui regroupe en son sein plusieurs talents littéraires féminins dont  l’actuelle  ministre de la Culture et Arts Yolande ELEBE.

Sachez que la journée internationale de l’Écrivain Africain vise à mettre en avant la diversité littéraire africaine et de s’émanciper du fait colonial.

Ézéchiel NGAMANIA

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