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La décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante annulant les suffrages exprimés aux législatives nationales et provinciales pour 82 candidats dont 15 Femmes, pour fraude et détention illégale des dispositifs électroniques de vote ne cesse de susciter des réactions dans la sphère socio politique congolaise.
Interrogé à cet effet, par la Rédaction du premier média des femmes en RDC, Christelle GIBEMBA, jeune femme congolaise vivant à Kinshasa a exprimé ses interrogations sur ce sujet.
Pour elle, c’est une bonne chose d’invalider des candidats véreux, c’est normal, c’est très bien mais ce qui dérange c’est la procédure :
‹‹ Je me pose trop des questions, comment ces candidats ont été en possession des DEV? en plus, il se racontait que pour qu’un vote soit validé l’électeur doit voter à tous les niveaux, alors, si on arrive à invalider que pour l’élection législative, que faire des restes des suffrages exprimés par ces candidats présumés fraudeurs ? ››, s’est-elle interrogée.
Pour elle, cette situation démontre de manière irréfutable que la CENI, devra à tous les niveaux revoir les calculs pour dénicher les voix exprimées par les acteurs de la tricherie.
‹‹ À moins que la CENI notifie qu’elle est juste entrain de punir les candidats à problème, au cas contraire il y aura des conséquences pures et simples sur tous les scrutins ››, a-t-elle dit.
Notons que la centrale électorale qui continue des enquêtes pour barrer la route à toute forme de tricherie lors des scrutins de décembre 2023, a réhabilité Justin KALUMBA Mwana Ngongo et a été élu provisoirement député national dans la circonscription électorale de Kasongo dans la province de Maniema. D’où il ne reste que 81 candidats invalidés par la CENI.
Christian MUKAYA
