L’annonce d’un nouveau bilan humain par la République Démocratique du Congo intervient après que l’OMS ait décrété une urgence de santé publique de portée internationale contre la maladie.
Anciennement appelé monkeypox, ou “variole du singe” en français, le MonkeyPox a rapidement progressé dans plusieurs pays africains, ces derniers mois et en République Démocratique du Congo en particulier. D’après un dernier rapport épidémiologique présenté le jeudi 15 août par le ministre de la santé Samuel Roger KAMBA, le pays a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année.
Douze jours plus tôt, l’Africa CDC, l’agence de santé de l’Union Africaine, avait recensé 455 morts et 14 479 contaminations dans 25 des 26 provinces du pays d’environ 100 millions d’habitants. Une différence qui donne une idée de la vitesse de propagation du Pox et de sa mortalité :
« Actuellement, toutes nos provinces sont touchées par ce virus », a indiqué le Ministre de la santé KAMBA.
Il a par ailleurs précisé que les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo (Est), Equateur, Nord-Ubangi, Tshuapa, Mongala(Nord) et Sankuru (Centre) sont actuellement les plus affectées par cette épidémie.
Rappelons que c’est la deuxième fois après l’année 2022, que l’OMS a recours à son plus haut niveau d’alerte contre cette maladie virale. Découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), le Monkey POX a été principalement limité depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, se propageant de l’animal à l’homme, mais se transmettant aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.
Aggée CHUGA