Parmi les Gouverneurs des 26 provinces qui prennent part à la 8ème conférence des Gouverneurs qui se tient à Kinshasa depuis ce mercredi 22 Décembre, autour du thème : « la stabilité dans la gouvernance des provinces, gage de la réussite du programme de développement communautaire à la base de 145 territoires », il n’y a que 2 femmes Gouverneur a.i.
Preuve tangible que dans la Gestion des provinces de la République Démocratique du Congo, les femmes sont visiblement sous-représentées. Une violation grave de la loi sur la parité, alors que la RDC regorge des femmes capables de diriger et faire développer les différentes provinces.
Les femmes qui aspirent à être élues Gouverneurs des provinces, doivent déjà se préparer et se faire connaître pour pouvoir changer la donne, d’autant plus que l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans 13 provinces prévue pour le 3 Decembre dernier, a été reportée pour une date ultérieure.
Les femmes doivent s’intéresser à ces postes en lieu et place d’attendre l’après élection pour crier à la non représentativité des femmes dans les institutions, il est temps pour les femmes de s’engager pour des prochaines échéances.
Un vrai combat, surtout au sein des partis politiques où les femmes doivent non seulement manifester leurs volontés mais aussi se battre pour être alignées sur les listes. Sinon, beaucoup risquerait de se présenter en indépendante.
Une fois cette étape franchie, nourrir ses ambitions, avoir un bon projet de développement pour convaincre les députés provinciaux et communiquer, sont là les stratégies à mettre en place.
Rappelons que jusque là, 3 femmes seulement se sont prononcées comme candidates, deux pour le Kongo-Central, et une autre pour le Kasai-Oriental.
13 provinces concernées pour l’élection des gouverneurs sont : Bas-Uele, Haut Lomami, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Lomami, Mai-Ndombe, Maniema, Mongola, Tanganyika et Tshopo.
Pour Kinshasa et Kwango, l’élection va concerner le poste de vice-gouverneur. A l’Ituri, cette élection n’interviendra qu’après l’état de siège.
Maguy Mbuku Muzembe