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Matignon, c’est fini pour Elisabeth BORNE. L’ancienne Première ministre a laissé sa place à son successeur, Gabriel ATTAL. La remise et reprise a eu lieu le mardi 9 janvier 2024 au parvis de Matignon, bureau officiel de la primature en France.
Mais pour autant, le média économique français capital.fr, nous fait savoir que l’ex-cheffe du gouvernement va continuer à bénéficier de quelques avantages au titre de ses anciennes fonctions.
Après presque 20 mois au poste de Première ministre, Elisabeth BORNE va conserver quelques avantages, comme tous les anciens Premiers ministres de la République.
L’ancienne locataire de Matignon va continuer à percevoir son salaire pendant encore trois mois comme l’ensemble des ex-ministres.
La rémunération du Premier ministre est la même que celle du président de la République, soit 15.900 euros bruts par mois. Au total, Elisabeth BORNE va donc percevoir un petit pactole de 47.700 euros bruts répartis sur trois mois à condition de ne pas oublier de réaliser sa déclaration terminale à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), ni de reprendre une activité rémunérée avant la fin du délai de trois mois, informe le média français.
Âgée de 62 ans, Elisabeth BORNE devra renoncer aux deux logements qui lui ont été attribués au titre de ses fonctions : l’hôtel Matignon ainsi qu’une résidence secondaire, le château de Souzy-la-Briche ( dans le département de Essonne).
En revanche, Elisabeth BORNE pourra disposer d’un secrétaire particulier qui pourra l’assister dans la suite de ses activités professionnelles pour une durée maximale de dix ans ou jusqu’à ce qu’elle atteigne l’âge de 67 ans, selon le décret n°2019-973 du 20 septembre 2019 relatif à la situation des anciens Premiers ministres qui précise ces conditions.
Le décret stipule aussi qu’au titre de ses anciennes fonctions, l’ex-Première ministre pourra bénéficier de la mise à disposition d’un véhicule et d’un conducteur et ce, sans limitation de durée.
Elisabeth BORNE peut également demander une protection policière pour des raisons de sécurité, qui sera assurée par le service de la protection de la police nationale (SDLP). Les anciens ministres occupant des fonctions régaliennes (Intérieur, Affaires étrangères, Justice, Défense) peuvent aussi demander à en bénéficier.
Dave NGONDE
