.jpg)
Depuis plusieurs mois maintenant, le Stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa, est redevenu un lieu de challenge de spectacle musical entre les artistes musiciens congolais qui s’y produisent à tour de rôle. L’objectif est bien d’y prester mais surtout de remplir la “grosse marmite” de la capitale de la République Démocratique du Congo.
Le Wenge Musica dans son ancienne formule, Fally IPUPA, Hériter WATANABÉ , Félix WAZEKWA et Ferré GOLA s’y sont produits ces derniers mois. Et du côté gospel, les pasteurs Moïse MBIYÉ, Mike KALAMBAY et le frère Michel BAKENDA ont des concerts à l’horizon avec des dates qui sont déjà connues.
Le desk culture de la Rédaction du média de POURELLE.INFO s’est alors interrogé sur les artistes féminines congolaises, qui depuis des décennies propagent positivement les valeurs culturelles de la RDC, que ce soit chez les musiciennes profanes ou Gospel. Pourquoi ne produisent-elles pas dans ce stade ?
La plupart de ces femmes sont venues sans notoriété et ont su imposer leurs noms et bousculer l’environnement musical congolais. Des précieuses pépites pour le gospel congolais, entreprenantes, ambitieuses et motivées, l’écho de leurs voix porte au-delà des seuls mélomanes congolais. Elles ont un parcours diversifié. Des parfaites inconnues au départ, elles sont actuellement connues de par le monde grâce à leur talent.
Au regard de leurs différentes prestations, nous pouvons affirmer, sans peur d’être contredit que Dena MWANA, Eunice MANIANGA, L’or MBONGO, Godé BONDEMBE, Faveur MUKOKO, Trina FUKIAU, Sandra MBUYI et Déborah LUKALU pour le Gospel, Rebo CHULO, Anita MWARABU, Barbara KANAM, Claudia BAKISA et Sarah KALUME pour les profanes , sont des femmes qui détiennent tous les atouts pour remplir le Stade des Martyrs de la Pentecôte. Ces dernières ayant fait ici en République Démocratique Du Congo, et ailleurs des grands concerts qui ont mis tout le monde d’accord.
Pour illustration, Dena MWANA a fait sensation lors d’un concert à l’île de la Reunion, le samedi 25 Novembre 2023 à Saint-Paul, un évènement qui restera à jamais marqué dans l’histoire de la musique dans cette île.
De même que Mbila Bel, qui avait déjà joué plusieurs stades sur le continent noir.
Ainsi donc, ces artistes musiciennes congolaises peuvent relever le défi de représenter la gent féminine dans ce lieu de 80 000 places.
Pour l’instant, les femmes ayant joué dans ce stade l’ont fait seulement par co-organisation, soit par invitation à une activité religieuse ou populaire. À ce jour, aucune de ses musiciennes n’a presté au Stade des Martyrs de la Pentecôte comme tête d’affiche depuis son existence.
À vos micros, prêtes ? Prestez !
Ezéchiel NGAMANIA
