.jpg)
La demande est destinée aux autorités de la ville province de Kinshasa ainsi qu’aux habitants de la capitale de la République Démocratique du Congo. Après un constat fait durant plusieurs mois par un journaliste du premier média des femmes en RDC sur les routes de Kinshasa, des questions s’en sont suivies et la conclusion est : « qu’il est plus qu’urgent que les dirigeants de la République Démocratique du Congo et principalement celles de la ville de Kinshasa prennent la décision d’interdire le transport, sur les motos taxis, d’enfants mineurs accompagnés ou pas, ainsi que des bébés afin d’éviter des accidents mortels ».
Le fait de laisser les enfants mineurs, filles comme garçons, seuls ou accompagnés, ou encore les bébés, circuler sur les deux roues (qui sont des centaines de milliers à Kinshasa et dans les provinces du Grand Congo ) les expose à des accidents mortels dans la mesure où ces engins roulants connaissent régulièrement des accidents de route à la manière parfois désordonnée que les conducteurs de ces motos taxis roulent à Kinshasa.
Très souvent il y a des adultes qui meurent à la suite de ces accidents. Et si les adultes perdent la vie malgré leur endurance physique, il y a de quoi être inquiet avec les enfants mineurs et les bébés dans la mesure où en cas de secousse ou de chute ils auront du mal à se sauver ou le réflexe de se soustraire de cet événement imprévu.
Et le pire est que dans les rues de Kinshasa plusieurs parents, notamment les femmes ont pris l’habitude de rouler sur les motos taxis avec leurs “bébés” pour aller soit à l’église, soit à l’école, soit encore en visite, sans en mesurer la gravité du danger.
Imaginez un véhicule roulant à vive allure tamponner une moto avec de tels passagers, les pleurs s’en suivront certainement et la suite sera dramatique.
Certains parents aussi ont établi des “contrats mensuels” avec certains chauffeurs de taxis motos pour transporter leurs bambins à l’école ( les déposer et les prendre ), parfois certains de ces enfants sont non accompagnés ou mal accompagnés.
Au vu de tous ces arguments, il est plus qu’urgent pour les autorités de Kinshasa d’interdire le transport des bébés et enfants mineurs sur les motos, notamment dans les grandes artères de la ville, et aux parents congolais un appel à la responsabilité est lancé pour éviter de perdre brusquement et dramatiquement leurs progénitures.
N’attendons pas qu’il y ait des accidents mortels avant d’agir. Agissons afin d’éviter les accidents mortels. Hôtel de Ville de Kinshasa et ministère de l’intérieur, à vous d’agir !
Dave NGONDE
