Colette TSHOMBA, au delà de la femme politique, un parcours qui inspire

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Femme politique en République Démocratique du Congo, l’actuelle Rapporteur adjoint de l’assemblée nationale a déjà derrière elle une carrière reconnue. Colette TSHOMBA Ntundu s’était tout d’abord révélé au grand public comme journaliste et présentatrice vedette du journal télévisé à la RTNC, ex OZRT vers les années 90. Elle est une femme « compétente », « pragmatique », et au caractère « affirmé ». Elle l’a d’ailleurs démontré en 2018 avec sa reélection comme députée Nationale à Kinshasa malgré ce qui s’était passé en 2011 où s’est vu perdre son siège malgré les suffrages lui exprimé par la population. 

A l’issue des élections présidentielles du 30 décembre 2018 qui se tiennent en même temps que les législatives et provinciales, auxquelles Félix Tshisekedi est proclamé vainqueur à la présidentielle devant Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary, Colette TSHOMBA est réélue députée nationale pour la 3ème fois pour la circonscription de Funa sur la liste du parti MIP, Mouvement pour l’Intégrité du Peuple dont elle est la Présidente .

Colette TSHOMBA symbolise aujourd’hui un engagement de la femme en politique en RDC par sa détermination , sa conviction et  ses idées pour la participation de la congolaise dans le combat pour le développement de la République Démocratique du Congo.

stime la présidente d’une association de défense des droits de la femme basée à Kinshasa. 

Vers les années 2000 , alors qu’elle était au sommet de son art comme journaliste à la RTNC, Colette TSHOMBA décide contre toute attente de quitter la télévision publique pour se lancer dans son propre projet, le célèbre journal « UHURU », qui a fait la pluie et les beaux temps dans les kiosques à journaux de Kinshasa.

C’était un pari risqué. Elle a décidé en ce temps là de quitter tout le confort de travailler dans une entreprise publique pour se lancer dans une aventure entreprenariale. Elle était consciente du contexte et du risque qu’elle courait mais, sa foi pour la réussite était énorme. Et l’on se souviendra de la célèbre phrase qu’elle avait prononcée lors du baptême de son journal «je ne suis pas une super Woman , j’ai seulement osé ». Une phrase qui a motivée beaucoup des jeunes filles qui ont compris que pour tout succès , il faut aussi du courage pour commencer. 

Pour Colette TSHOMBA, elle devrait d’abord croire en ses idées , en soi et surtout en son Dieu, par ce qu’elle confesse la foi chrétienne.  «Aucun effort n’est vain  quand c’est Dieu qui au contrôle, la réussite est toujours au bout du couloir », raconte Colette TSHOMBA  NTUNDU.  

27 février 2007, Colette TSHOMBA est nommé vice-ministre des Congolais de l’étranger au gouvernement Gizenga. C’est alors qu’elle va mener des actions de mobilisation pour la création de la Maison des Congolais de l’étranger et des Migrants (MCDEM) en février 2009. Des établissements de fonds de solidarité pour Congolais sont ouverts dans plusieurs pays africains et des prestations d’assurances santé et obsèques sont mises en place avec la SONAS. Malheureusement ça ne continuera pas après son départ du gouvernement. Expérience qu’elle a partagé dans son ouvrage intitulé Reconstruire la République Démocratique du Congo avec les congolais de l’étranger, «axes stratégiques et principaux défis» publié en Avril 2009 aux éditions l’Harmattan. 

Élue députée nationale en 2006, en 2011 puis lréélue en 2018, Colette TSHOMBA NTUNDU était également nommée membre du Conseil d’Administration de l’entreprise publique CVM, Congolaise des Voies Maritimes sur ordonnance présidentielle.

CTN ou Coco TSHOMBA pour ses proches, elle se bat pour l’autonomisation de la femme congolaise. 

À travers son Asbl « maman nde mobateli » Colette TSHOMBA NTUNDU a formé plus de 400 femmes en agro business , elle octroi des micros crédits aux femmes exerçant les plus petits commerces , elle donne des bourses aux étudiants qui se distinguent et soutient également le secteur éducatif à travers notamment la construction des bibliothèques, des salles de professeurs et des classes pour l’amélioration des conditions de l’enseignement à Kinshasa .  

Détentrice d’une licence en journalisme de politique intérieure à l’Institut Facultaire des Science de l’Information et de la Communication (isti-IFASIC) , Colette Tshomba est chef des travaux , enseignante et chercheur au sein de cette même université, depuis 2014 doctorante.

Comme acteur politique, elle est réputée pour son « pragmatisme » et « sa capacité à fédérer les différentes opinions dans le respect de la diversité »

Esther MPEZO OMBA

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