Clarisse Falanga déplore la sous-représentation des femmes dans le domaine des sciences

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En marge de la journée internationale des femmes et filles des sciences, Clarisse Falanga a accordé une interview à la redaction de POURELLE.INFO

Cette jeune femme chercheur associée au Commissariat Général d’Energie Atomique (CGEA)/Cren-K en Biologie moléculaire, Biotechnologie et mutations induites, regrette que malgré la sensibilisation, il n’y a toujours pas assez de femmes dans le domaine de la science. 

Pour elle, cette situation est dûe à plusieurs facteurs, dont les stéréotypes culturels et raciaux. « Les stéréotypes culturels et raciaux empêchent les femmes de s’évaluer à juste valeur. Ils inhibent toute vision voire les rêves des filles voulant suivre cette filière. Le regard de la société, ainsi que le rôle des parents entrent aussi en jeu”, a-t-elle souligné.

Cette femme des Sciences, Technologies, Engineering, Mathematics, insiste également sur le fait que beaucoup des femmes se sous-estiment et se bloquent mentalement, sous prétexte qu’il y a une catégorie d’activités strictement réservée aux hommes et non aux femmes.

Clarisse Falanga propose quelques astuces pour inciter l’inscription des filles dans cette filière, notamment l’organisation des journées portes ouvertes visant à valoriser les STEM et à hisser la couronne de toutes celles qui ont eu ce parcours et s’y sont épanouies. En outre, relever la plus-value des applications et bénéfices des STEM dans le développement d’un pays et mettre en place un programme des bourses pour motiver celles qui voudront faire les STEM.

Selon les dernières statistiques de l’Enseignement Supérieur et Universitaire publiées en 2019, en RDC, 397 femmes sont inscrites à l’école dont 362 dans les STEM et 35 en sciences humaines, économiques et sociales.

Elie Mbombo

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