CENI : Les femmes défenseures de l’État de Droit recommande le retrait immédiat de la candidature de Joséphine Ngalula Kabeya

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Il y’a quelques jours, plusieurs organisations féminines de défense des droits de la femme ont rendu publique des déclarations sur les medias et ont adressé des correspondances à plusieurs autorités du pays dénonçant “LE FAUX ET USAGE DE FAUX” par une candidate en la personne de NGALULA KABEYA Josephine. Cette dernière est candidate à la plénière de la CENI pour le compte des organisations féminines de défense des droits de la femme.

Dans son dossier sous examen à la commission paritaire de l’assemblée nationale, elle s’est présentée avec une fausse pièce d’identité afin de bénéficier frauduleusement de l’équilibre géopolitique, qui est l’un des critères de désignation des membres de la plénière de la CENI.

Originaire du Territoire de MIABI, province du KASAI ORIENTALE Joséphine Ngalula Kabeya a présenté une identité comme originaire du Territoire de Ngandajika, province de LOMAMI. 

Désapprouvant cet acte, les leaders des organisations féminines de défense des droits de la femme oeuvrant en République Démocratique du Congo ont, à travers une correspondance adressée à l’opinion nationale et internationale, ‹‹tenu à rétablir la vérité et à apporter leur contribution pour renforcer le travail qui s’effectue au niveau de la Commission paritaire, à qui elle recommande la rigueur et l’honnêteté dans les études des dossiers des différents candidats membres de la plénière de la CENI.Dans ce document signé Albertine Nzeba Isekami, le REFED ( Regroupement de Femmes Défenseures de l’État de Droit ) demande à la commission paritaire de retirer le nom de Joséphine Ngalula Kabeya et va plus loin en demandant qu’elle soit traduite en justice.

‹‹ Ainsi, pour sauvegarder les acquis de l’État de droit et garantir la moralité et l’intégrité des membres de la CENI , nous recommandons à la commission paritaire le retrait immédiat de la course de la candidature de Joséphine Ngalula Kabeya et demandons sa poursuite par les instances judiciaires compétentes en la matière. Car, cet acte répréhensible est pénalisé pour faux et usage de faux par l’article 126 du code pénal congolais ›› ont-elles dit.

Notez que cette déclaration a été rendue publique à Kinshasa, le 4 octobre 2021.

Dave Ngonde

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