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Le calvaire qu’ont enduré les usagers de la route nationale n°1 notamment les femmes commerçantes pendant plus d’un mois, dans son tronçon compris entre Matadi et Kinshasa, va peut-être prendre fin. Ce, grâce à la reprise des travaux de réhabilitation de cette route jadis suspendue.
De passage au Kongo Central dans le territoire de KWILU NGONGO, un reporter du premier média des femmes en RDC, a constaté avec beaucoup d’amertume que la pénurie des divers produits alimentaires tant agricoles que manufacturés se faisait déjà sentir avec acuité dans la ville de Kinshasa en cette période de grande consommation, d’une part, et que d’autre part effectuer le voyage entre Matadi et Kinshasa, relevait du parcours de combattant à cause d’une partie du tronçon qui, au jour le jour, demeurait bloquée des heures durant suite aux travaux de réhabilitation de cette route, causant ainsi des embouteillages et beaucoup de difficultés pour les femmes commerçantes qui font Matadi-KINSHASA, ou encore LUFU-KINSHASA.
Joys TUMBA, femme commerçante, trouvée sur place, a lancé une sonnette d’alarme au ministre d’État, ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction, en vue de solliciter, de ce dernier, la continuité et l’accélération desdits travaux qui provoquent un casse-tête non seulement pour les véhicules mais aussi et surtout pour les voyageurs.
‹‹ Nous demandons que les travaux aillent vite pour nous faciliter la tâche, nous éprouvons beaucoup de difficultés. Au lieu de 6 heures du temps de parcours comme auparavant, les véhicules font plus de 15 heures sur cette route nationale nº 1 longue de 360 km avec toutes les conséquences fâcheuses que cela entraînent aux populations surtout pour nous les femmes tant de Kinshasa que du Kongo Central ››,a-t-elle dit.
Aux dernières nouvelles, jadis suspendus, les travaux sur la Nationale numéro 1 Kinshasa Matadi ont repris, et cela a sensiblement réduit les embouteillages monstres constatés ces derniers jours sur cette voie et lesquels faisaient que certains voyageurs étaient contraints de passer la nuit en brousse à la belle étoile et d’autres commerçantes voyaient leurs marchandises pourrir, avant d’atteindre leurs destinations.
Christian MUKAYA
