La planète a célébré ce 4 mars 2024, la Journée Mondialede de lutte contre l’exploitation sexuelle. Un fléau qui met mal à l’aise la population féminine de la planète. En RDC, tout comme sous d’autres cieux, certaines femmes acceptent elles même de devenir des “objets de consommation sexuelle”, en se livrant aux hommes gratuitement ou moyennement une petite somme d’argent, d’autres par contre sont envoyées dans la prostitution soit par leurs parents ou soit à cause de l’influence des amies et autres membres de leur entourage, ce qui ne leur met pas en valeurs et fait en sorte qu’elles soient piétinées par la société.
D’autres encore sont kidnappées, enfermées, achetées, vendues, menacées, violées, battues, surveillées et même torturées par des prédateurs sexuels, des commerçants sexuels qui réduisent ces dernières à des simples marchandises.
Le corps d’une femme est le temple du Saint-Esprit comme le dit la Bible, et chaque femme est appelé à faire respecter son corps. Cela lui permettra notamment d’éviter certaines maladies néfastes telles que le VIH Sida, les infections sexuellement transmissibles, et bien d’autres.
En outre, l’éradication de l’exploitation sexuelle et de la traite des humains nécessite une action collective et une collaboration multidisciplinaire à l’échelle mondiale.
Créé le 4 Mars 2009 par la GIPF ( Groupe International de Parole des Femmes), la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle cumule en ce jour ses 15 années d’existence.
Voici quelques chiffres rapporté par le GIPF : 4 millions de nouvelles victimes chaque année dans le monde ; 500.000 femmes sont victimes de traite d’êtres humains à des fins de prostitution par année; et un chiffre d’affaire de la prostitution estimé à 1000 milliards de dollars américains dans le monde.
Ainsi les autorités compétentes de la RDC sont appelées à veiller sur ce phénomène, recadrer certaines femmes perdues, arrêter les hommes ou femmes proxénètes, car la femme a plusieurs rôles à jouer dans la société , elle est l’assurance de la Nation, car dit-on, édudquer une femme, c’est éduquer toute une Nation.
Joëlle MOGBEKUMA