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Les violences sexuelles engendrent d’énormes dégâts chez les victimes du point de vue physique et psychologique. Ainsi donc la prise en charge médicale est d’une grande importance dans la mesure où elle apporte un soutien psychologique et un suivi sanitaire aux victimes.
C’est le cas au centre Médical Rehoboth, de l’«ONG Orance la force» situé dans la partie Est de Kinshasa, qui prend en charge des victimes des violences sexuelles.
Selon le Docteur Rodrick Esani, médecin directeur de ce centre, les soins médicaux sont des éléments indispensables dans la prise en charge d’une victime de violence sexuelle. Ces soins médicaux consistent à examiner et à traiter toutes les conséquences physiques du viol.
« Une fois que l’on reçoit une victime, nous l’examinons en demandant quelques examens de laboratoire que notre centre a la capacité de faire notamment les examen de routine dont le sédiment urinaire, le VSB qui est le test de VIH/Sida pour savoir si la victime est infectée ou pas. Et durant les 48h, la victime reste au centre », a-t-il dit.
Le suivi psychologique est aussi nécessaire pour aider la victime à gérer l’incident. Cependant, les chances de guérison chez une victime de violence sexuelle qui reçoit des soins médicaux et psychologiques sont plus rapides et les risques sont moins.
« Durant le traitement, il y’a réparation des blessures et lésions causées après viol. Si par exemple la partie intime de la victime a été endommagée, il y a toujours un moyen pour réparer cette partie, en cas de déchirure on fait une suture », a-t-il affirmé.
Retenons que le centre Médical Rehoboth, depuis sa création a déjà enregistré trois cas de victimes de violence sexuelle. Ils s’agit des victimes en âge de minorité qui ont été envoyées par la police de proximité pour bénéficier d’une prise en charge gratuite.
Hornella Ngonga
