Salutations à l’équipe, nous engageons notre revue de presse de ce mardi 18 février 2025.

Nous débutons avec 7SUR7, qui fait état de l’attente du verdict concernant l’affaire Rossy MUKENDI, prévu le 21 février 2025 devant la Haute cour militaire à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Lors de son réquisitoire à l’audience du 9 mai 2024, l’auditeur général du ministère public avait requis une condamnation à la servitude pénale à perpétuité contre les accusés, la commissaire supérieure Carine LOKESO KOSO et le brigadier en chef Tokis NKUMBO, pour violation des consignes et homicide avec participation criminelle. La commissaire supérieure Carine LOKESO et ses coaccusés, le brigadier en chef Gérard TokisN KUMBO et son garde du corps, Franco BIVUALA (actuellement en fuite), sont poursuivis pour des violations des consignes ayant entraîné le meurtre de l’activiste pro-démocratie, Rossy MUKENDI TSHIMANGA, abattu le 25 février 2018 devant la paroisse Saint Benoît à Lemba, lors d’une manifestation organisée par le Comité Laïc de Coordination (CLC).

ACTUALITÉS. CD s’intéresse aux résultats du troisième rapport de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS-RDC III), réalisée par l’Institut National de la Statistique (INS). L’EDS-RDC III démontre que près de 37 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ont déclaré avoir subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. Une femme sur cinq a été victime de violences physiques au cours des 12 derniers mois. La province du Haut-Uélé se distingue particulièrement, affichant un taux alarmant de 47 % de femmes ayant récemment subi de telles violences. Parmi celles ayant souffert de violences physiques ou sexuelles, seulement 22 % ont cherché de l’aide, tandis que 12 % n’ont pas sollicité d’assistance formelle mais en ont discuté avec une tierce personne. De plus, 66 % des victimes n’ont ni recherché de soutien ni partagé leur expérience avec quiconque. Les femmes qui prennent l’initiative de chercher du soutien se tournent pour la plupart vers leur famille ou celle de leur partenaire.

POURELLE INFO met en avant le succès retentissant du chant féministe « Dieu est grande » de YOUSSOUPHA, dédié à sa fille. Ce morceau a captivé l’attention des médias, en particulier POURELLE.INFO, grâce à ses paroles éclairantes et inspirantes. Dans « DIEU EST GRANDE », le chanteur YOUSSOUPHA prodigue des conseils à sa fille IMANI, âgée de 9 ans, sur la façon d’aborder la vie comme une entité humaine, libre d’effectuer des choix, et de façonner son existence d’adulte sans se réduire à l’image d’une femme, considérée comme un sexe faible soumis aux dictates d’un homme ou de la société. Présente dans le clip, IMANI affiche un sourire radieux, arborant une innocence touchante.

Nous orientons désormais notre attention vers les problématiques féminines à l’échelle internationale.

En France, le JOURNAL REP rapporte que les Jeunes Insoumis de Pau s’associent à ceux qui, depuis quelques jours, réclament la démission du Premier ministre François BAYROU, accusé d’être resté muet face aux violences et aux agressions sexuelles survenues au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, alors qu’il occupait la fonction de ministre de l’Éducation nationale et président du conseil général : « François Bayrou ne peut demeurer Premier ministre, estiment les rédacteurs du communiqué. Son maintien en fonction constitue un frein à la vérité et à la justice. Nous exigeons sa démission immédiate », peut-on lire.

LA LIBÉRATION signale un progrès vers une normalisation des relations diplomatiques entre la France et le Maroc. Rachida DATI, ministre française de la culture, s’est rendue le lundi 17 février dans le territoire non autonome et contesté du Sahara occidental, à Laayoune, pour inaugurer un centre culturel français. Cette visite a été qualifiée d’« historique » par la ministre, car c’est la première fois qu’un ministre français se rend dans les provinces du Sud. Rachida DATI a présenté l’antenne de l’Alliance française, prochainement établie à Laayoune, comme étant « une ouverture sur le monde, vers la France, avec des activités culturelles, particulièrement dans l’apprentissage de la langue, des échanges d’artistes, ainsi que des parcours éducatifs ».

Enfin, le journal LE 20 MINUTES rapporte qu’un couple d’Australiens a été condamné à une peine de prison ferme pour mauvais traitements infligés à leur fille, qui a été gravement sous-alimentée. Ils l’ont maintenue dans un état de dépendance pendant plusieurs années. Les professeurs de danse de l’adolescente ont, à plusieurs reprises, tenté d’alerter les autorités sur son état. L’adolescente, à l’époque âgée de 17 ans, présentait un développement physique correspondant à celui d’une enfant de 9 ans. Les parents ont tenté de justifier cette situation par une prétendue naissance prématurée, ce qui s’est avéré faux.

Nous vous remercions de votre attention. Rendez-vous demain pour une nouvelle édition. Prenez soin de vous !

Aggée CHUGA.