Les principales personnes victimes des guerres sont les femmes et les enfants.
Depuis les guerres à répétition qui sévissent à l’Est de la République Démocratique du Congo, les femmes sont violées, violentées de fois avec des objets tranchant et maltraitées devant leurs maris et enfants. Ces femmes sont humiliées et restent marginalisées dans la société.
« J’ai été violée en 2002 par 5 rebelles mai-mai devant mon mari. Quand ces assaillants sont partis, mon mari m’a chassé de la maison et même ma famille me regarder autrement », raconte une victime qui a requis l’anonymat.
Une autre femme interrogée par la rédaction de POURELLE.INFO depuis Béni révèle que c’est à l’âge de 16 ans qu’elle a été enlevée et séquestré par des rebelles. « Nous étions nombreuses, mais des âges différents. Moi j’avais 16 ans à l’époque et nous étions exploitées sexuellement tous les jours. Nos bourreaux étaient le plus souvent ivres, et nous prenez tour à tour. Nos amies qui s’entêter ont été tuées a bout pourtant en notre présence », raconte-elle.
Elle poursuit en disant que c’était traumatisant, effrayant voir le sang tous les jours. « Je déteste la guerre. On a eu la vie sauve grâce à une opération menée par les Fardc à l’époque où Kunda Batware a été arrêté. Et depuis j’ai quitté le village et je vis maintenant en ville mais ces souvenirs me hantent chaque fois » conclut-elle.
Ces femmes violées ne vivent pas seulement dans la peur permanente de subir encore ces atrocités mais aussi avec un traumatisme grave. La plupart se renferment en elles-mêmes, évitent de trop paraître et ne savent pas comment se relever.
Celles qui ont eu l’opportunité d’être récupérées dans des centres où ONGs arrivent à surmonter cela petit à petit.
Mais les femmes qui ne reçoivent aucun soutien après ces violences sexuelles, ne survivent pas longtemps.
Les statistiques démontrent que le nombre de femmes victimes de violences sexuelles en temps de guerre ne fait qu’augmenter.
Sans compter les enfants dont les parents sont tués dans des conditions déplorables pendant la guerre. Ils sont dans la rue à la merci des bandits et rebelles.
Vulnérables, ces enfants sont enclins aux maladies et meurent tous les jours surtout si la prise en charge se fait en retard.
La guerre est une mauvaise chose, ces femmes victimes plaident pour l’instauration totale de la paix au Congo pour qu’elles retrouvent la joie de vivre. Elles espèrent qu’avec le lancement de la Campagne Tolérance Zéro immédiat, les auteurs de ces crimes seront sanctionnés sévèrement.
Au cas contraire, les femmes et les enfants continueront à subir ces atrocités.
Olivier Mukengeshayi