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La communauté internationale commémore chaque 28 mai ,la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. A cette occasion, Marleine Ndelela, jeune médecin et coordonnatrice de l’ONG Cri du Peuple Opprimé, CPO, a invité les mères à briser le tabou afin d’aborder la question des menstruations avec leurs filles.
« Il faut briser le tabou et les barrières du genre une femme qui a ses menstruations ne peut pas porter un bébé , préparer pour son mari ou toucher à certaines choses.
Les coutumes qui freinent davantage l’épanouissement de la femme ou qui la rendent mal à l’aise pendant cette période doivent être abandonnées» a-t-elle dit.
Au cours d’une interview nous accordé,
Marleine Ndelela dit sensibiliser les jeunes filles et les mères dans le Kasaï Central à parler des règles à leurs filles avant même qu’elles n’arrivent à la ménarche ( la période où apparaissent les premières règles, ndlr).
« La jeune fille doit être préparé et savoir comment s’y prendre, car certaines filles qui ne savent pas encore comment calculer leur cycle. Par ailleurs, vue qu’avant 20 ans généralement le cycle menstruel est toujours irrégulier et c’est fréquent que les jeunes filles tâchent leurs jupes, les jeunes garçons qui sont autour d’elles ne doivent pas les considérer comme des impurs et doivent comprendre que c’est naturel » a-t-elle martelé.
Marleine Ndelela, coordonnatrice de l’ONG CPO, encourage les filles à aimer leur période de menstruation car ça fait parti de leur caractère sexuel secondaire et de la féminité.
« Une femme qui voit ses règles est une femme complète. Je sensibilise les jeunes filles à ne pas se sentir mal à l’aise quand elles ont des règles. Je les conseille simplement d’accentuer l’hygiène corporel pendant cette période, se laver au-moins deux à trois fois par jours » a-t-elle conclu.
Fabrice Kabamba Ngala
