La commission permanente du Genre à l’Assemblée Nationale de la RDC, en collaboration avec l’ONG “Wife” de la députée nationale Christelle Vuanga, a organisé une matinée de motivation à l’intention des récentes diplômées d’Etat en République Démocratique du Congo. Ce, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeune fille.
La cérémonie s’est tenue ce mercredi 20 octobre dans la grande salle de spectacle du Palais du peuple à Kinshasa.
Une centaine de jeunes filles ont pris part à cette matinée organisée par la députée Christelle Vuanga, dont l’objectif était, au-delà de leur permettre d’avoir accès à ce cadre de prise des décisions qui concernent la nation, de se fixer des objectifs clairs sur leur avenir et sur le choix à porter dans tous les domaines de leurs vies.
« La femme a une place de choix dans le monde et dans son pays mais les conditions actuelles sont que la femme a hérité d’un environnement, d’une communauté qui ne lui permet pas d’évoluer » a dit Christelle Vuanga.
Plusieurs femmes influentes du pays sont également intervenues à cette cérémonie, notamment Julienne Lusenge, Défenseure des droits des femmes et membre du panel qui accompagne le mandat de la RDC à l’Union Africaine. Cette dernière a parlé de son parcours et a motivé les jeunes femmes présentes à prendre conscience des défis qui les attendent dans le futur et de leur rôle dans la société.
Eugène Kandolo coach de vie et écrivain, a exposé sur l’importance de rêver grand et de se faire une idée claire de la personne que l’on voudrait devenir .
Nenette Mukembe, membre des Forces armées de la RDC, qui a aussi parlé de son parcours, a motivé les jeunes filles à intégrer l’armée.
« Dans l’armée, il y a aussi des ingénieurs, des pédagogues, des licenciés en Droit et plusieurs autres domaines utiles à la nation. On peut s’engager dans l’armée et poursuivre ses rêves« , a-t-elle dit aux jeunes femmes.
Anny Modi, directrice exécutive de Afia Mama de son côté a appelé les jeunes filles à poser des actes avec « conscience et responsabilité. À assumer leurs choix, leurs vies passées et leurs parcours, à ne pas rejeter leurs fautes sur les autres mais aussi à décider à quel moment elles devraient passer à l’activité sexuelle.
Une séance photo entre les participantes et les intervenants a clôturé l’activité.
Hornella Ngonga