Début procès meurtre au Lycée “Madame de SEVIGNÉ” : Après l’identification des parties au 1er jour, l’affaire prise en délibéré pour le 20 septembre 

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Le procès du meurtre  de l’élève Rayan à l’école Madame de Sévigné, survenu le jeudi 12 Septembre 2024, à Kinshasa, a débuté le vendredi 13 Septembre 2024. La partie Al, élève de 8e année, réprésenté par un collectif d’avocats, comparaît devant le tribunal pour enfants de Kinshasa-Matete, siégeant en audience à huit clos au vu de la sensibilité de l’affaire.

Au cours de cette première audience, le juge a procédé à l’ouverture de l’instruction en identifiant toutes les deux parties en présence, l’une de la victime et de l’autre côté de l’enfant en conflit avec la loi.

Pour la partie de la victime, Maître Honoré YENGA, avocat de la partie, qui s’est livré à la presse, à l’issue de l’audience, en revenant sur la gravité des faits :

« Il y a une vie humaine qui a été ôtée dans une école, après l’ouverture de l’audience, puisque c’est une question qui touche un enfant, l’on parle de l’enfant en conflit avec la loi, comme il y a une juridiction compétente pour ces actions, le juge a eu tous les éléments pour cette première journée, l’enfant avait perdu beaucoup de sang, lorsqu’on l’a amené devant le médecin, ce dernier ne pouvait que constater la mort. C’est vrai, l’âge de l’enfant pose problème selon les allégations des uns et des autres, nous attendons ainsi les enquêtes sur cette matière », a fait savoir maître Honoré YENGA.

Son point de vue a été réfuté par la partie de l’accusé qui ne jure que sur l’âge de l’enfant, qui est évalué à 12 ans selon l’acte de naissance brandi. D’après maître Charles TSHIUNZA, l’enfant étant mineur agissait sans conscience d’après la loi congolaise :

‹‹ Nous avons procédé à l’ouverture du procès par l’identification de chaque partie, nous avons présenté avec preuve à l’appui le document sur l’âge de l’enfant que l’autre partie a jugé non satisfaisant, et le tribunal a pris l’affaire en délibéré. L’enfant a 12 ans, nous sommes dans une matière spéciale, l’enfant mineur agissait sans conscience d’où la nécessité d’attendre la fin de l’instruction le vendredi 20 septembre », ont relevé tour à tour les membres du collectif des avocats de la partie Ali, élève qui a poignardé ses condisciples.

Concernant justement l’enfant en conflit avec la loi, qui aurait utilisé un couteau et a poignardé deux de ses collègues ( dont l’un au cœur qui est décédé à l’hôpital d’après les avocats, et l’autre est aux urgences ) le collectif des avocats a fait savoir qu’en ce moment, il est entre les mains de l’État via les assistants sociaux en attente de l’instruction. Ce collectif d’avocats a profité de l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles éprouvées.

Notons que le corps de l’élève Rayan décédé a été acheminé à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire, dans la commune de Kasa Vubu, alors que le procès est pris en délibéré pour le vendredi 20 septembre 2024.

Affaire à suivre !

Christian MUKAYA

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