La situation des droits humains en RDC a été évoquée au siège du Conseil des Droits de l’homme à Genève, en Suisse. La députée nationale Christelle Vuanga, y a pris part, le 30 Mars 2023, notamment en sa qualité de présidente des parlementaires abolitionnistes de la peine de mort.

Le Conseil a ténu en ce jour-là un dialogue renforcé sur la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo mais aussi, a engagé son dialogue sur la situation des droits de l’homme au Cambodge.
Concernant le pays de Christelle Vuanga, les échanges étaient axés sur la base de la mise à jour orale de la Haute-Commissaire concernant la situation des droits de l’homme dans ce pays et de la mise à jour orale de l’équipe d’experts internationaux sur la situation au Kasaï.
Présentant la mise à jour sur la situation des droits de l’homme en RDC, Nada Al-Nashif, Haute-Commissaire adjointe aux droits de l’homme, a indiqué que cette situation a continué de s’aggraver, avec notamment la persistance d’attaques des groupes armés contre les civils, dans les provinces Orientales.

En 2021, a-t-elle précisé, le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme a enregistré près de 7000 cas de violations et d’abus des droits de l’homme dans tout le pays. Les abus commis par les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) ont augmenté et leurs attaques se sont intensifiées contre les civils au Nord-Kivu et en Ituri, malgré l’état de siège en place depuis mai 2021.
En outre, les attaques contre les civils par le groupe armé Nyatura et divers groupes Maï-Maï ont également augmenté dans les provinces du Nord-Kivu, du Tanganyika, du Maniema et du Sud-Kivu, a indiqué la Haute-Commissaire adjointe.
Plusieurs autres sujets ont été évoqués en présence du ministre congolais des droits humains. Il s’agit notamment de la justice transitionnelle, situation des manifestations publiques et liberté d’expression.
De nombreuses délégations ont pris part au dialogue qui a suivi ces présentations. Christelle Vuanga s’est dit très heureuse de prendre part à cette session qui a mis la lumière sur la situation des droits humains en République Démocratique du Congo, son pays.
Dave Ngonde