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Le blocage à la CENI suscite les réactions des femmes politiques ou de la société civile. La dernière en date est celle de Chantal Faida, experte en leadership Féminin et activiste des Droits des femmes.
Cette dernière demande aux confessions religieuses de mettre de côté leurs divergences, et d’opter pour un candidat de consensus plutôt que le vote dans cette situation où les violons ne s’accordent toujours pas entre elles pour la désignation du président de la commission électorale nationale indépendante.
Pour Chantal Faida, ce candidat de consensus sera désigné via une rotation qui se déroulera après chaque mandat de 5 ans :
‹‹ Si ce mandat la composante Kimbanguiste propose un candidat, le prochain mandat une autre composante peut proposer et là ce sera rotative et toutes les composantes religieuses auront au moins envoyé un délégué. Selon moi, il y aura un risque de crédibilité, de manque de consensus, ou doute sur la crédibilité du vote, sur le secret du vote comme y a pas assez de candidats en lice. Il serait donc intéressant que les confessions religieuses puissent se réunir et trouver un candidat de consensus et que cela soit rotatif ››, a-t-elle expliqué.
Concernant le quota des partis politiques, Chantal Faida pense que cela relève du domaine privé de ces derniers :
‹‹ C’est à eux de pouvoir peser le poids de chaque parti au niveau du parlement pour savoir quel quota sera attribué à quel parti et qui serait désigné ››, a-t-elle souligné.
Cependant la philanthrope Chantal Faida Mulenga insiste sur le caractère paritaire des listes des partis politiques, qui selon elle, ne doivent pas seulement privilégier une certaine catégorie mais aussi doit tenir compte des jeunes, des femmes et des hommes.
Dave Ngonde
