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La coordination de la jeunesse, lutte contre les violences faites aux femmes et traite des personnes pilotée par Chantal Mulop, en collaboration avec le ministère des Droits Humains et l’USAID, avec l’appui de l’Organisation Internationale des Migrations, a tenu une présentation de la coordination de la loi sur la traite des personnes aux acteurs de première ligne. C’était le mercredi 22 février 2023 à fleuve congo hôtel à kinshasa.
Dans son mot de circonstance, la coordonnatrice de cette structure rattachée à la présidence de la République, Chantal Yelu Mulop, a remercié le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi pour son combat dans la lutte contre la traite des personnes :
‹‹ Notre pays a parcouru beaucoup de chemin vers le respect de la dignité humaine depuis janvier 2019. En ce qui concerne les violences faites aux femmes, le chef de l’État a été plébiscité champion de la masculinité positive depuis novembre 2021.Les femmes et les jeunes surtout mineurs, sont particulièrement vulnérables à la criminalité transnationales organiser, ils représente 79% des victimes de la traite de personnes dans le monde. Nous savons qu’il y a des millions des jeunes qui sont victimes d’exploitation sexuelle dans des maisons de tolérance, aux abords des rues , dans les lieux informels. Que dire de ces migrants congolais qui sont victimes d’exploitation sexuelle en terre étrangère ? On ne peut pas protéger les droits humains sans s’attaquer à ces violations graves de la dignité humaine qui constitue de l’esclavage humaine, on ne peut pas gagner cette bataille, sans pour autant placer la femme et les jeunes au centre de nos actions ›› a dit, Chantal Mulop.
Prenant part à cette présentation, le ministre de droit humains, Fabrice Puela, a dans son mot, rappellé la ferme détermination du gouvernement à combattre ce fléau de la traite des personnes : ‹‹ Dans notre pays, des nombreux réseaux criminels de traite des personnes font des trafics illicites, la traite des personnes dans plusieurs domaines. Nous sommes heureux aujourd’hui de voir notre pays se doter d’une loi incriminant le trafic humain. C’est une première, cette loi contribuera à renforcer notre engagement à promouvoir les droits de l’homme. Avec la mise en place de cet instrument juridique, un pas important vient donc, d’être franchi dans notre gouvernement. Notre gouvernement qui a commencé cette lutte ne s’arrêtera pas et il ira jusqu’au bout pour éradiquer ce fléau sur son territoire ›› a promis, Fabrice Puela, ministre de droits humains.
Selon une étude menée par l’organisation internationale de migration OIM, il y a plus de 50 millions des victime de traite des personnes dans le monde révèle Fabien Sambussy, chef de mission de l’OIM :
‹‹ Ce fléau touche généralement les groupe des personnes vulnérables à savoir : les femmes et les enfants, la RDC ne pas épargnée de ce fléau qui constitue la plus grande violation de la dignité humaine. En effet, plus de 9 millions de jeunes filles congolaises sont envoyées en mariage forcé avant d’atteindre l’âge de la maturité, plus de 50.000 d’enfants sont exposés à la mendicité forcée dans les rues, tous ces chiffres montrent à combien ce phénomène a une grande ampleur en RDC. Aujourd’hui, en ma qualité de chef de mission, je suis content de savoir que cette lutte acharnée contre la traite des personnes vient de franchir une étape décisive en RDC, il existe aujourd’hui des lois qui criminalisent la traite des personnes ›› s’est-t-il réjoui.
Par ailleurs, la loi sur la traite des personnes en RDC “Eléments de contenu” a été exposé par Fils-lien Ely Thélot, expert de l’ONU Migration, pour une meilleure compréhension de l’assistance tout en rappelant que la RDC doit consolider ses acquis du cadre normatif et institutionnel de la lutte contre la traite des personnes en RDC en vulgarisant la loi auprès de tous les acteurs de première ligne, renforcer la capacité des services de sécurité en particulier les acteurs de la chaîne pénale enfin d’améliorer la qualité de la prise en charge des victimes et les encourager à porter plainte contre leurs bourreaux.
La nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, présente à cette activité, a clôturé en saluant les efforts de la RDC en cette matière car selon elle, ceci contribue à la lutte contre l’éxclavage moderne.
Notons que la loi n°22/067 du 26 décembre 2022 modifiant et complétant le décret du 30 Janvier 1940 portant code pénal congolais en matière de prévention et de la répression de la traite des personnes est un outil qui vient pour réprimer tous ceux qui violent les respect de droits humains.
Christian Mukaya
