Accueil Société Résurgence de l’insécurité en ITURI : Des nombreuses femmes périssent, alerte le président provincial de la communauté Kundana

Résurgence de l’insécurité en ITURI : Des nombreuses femmes périssent, alerte le président provincial de la communauté Kundana

Des cas des décès des femmes sont devenus réguliers dans la partie Sud-Ouest de la province d’Ituri respectivement dans les territoires d’irumu et Mambasa. L’un d’eux est celui enregistré dans le territoire d’irumu le jeudi 12 décembre aux environs de 19 heures locales moment où le village banzingi du groupement Baleyi dans la chefferie des banyali tchabi a été la cible d’une attaque meurtrière des rebelles de forces démocratiques et alliés (ADF), attaque qui s’est soldée par la mort de trois femmes responsables de plusieurs enfants dans leur foyer. 

Contacté le vendredi 13 décembre 2024 par Pourelle.info, le président provincial de la communauté kundana, une association regroupant les peuples Nyali tchabi, confirme que ces criminels après leur forfait ont emporté plusieurs biens de valeurs appartenant à ces femmes.

Ainsi il appelle les autorités compétentes à une implication urgente à cette situation.

‹‹ Trois femmes ont perdue la vie ce jeudi 12 décembre 2024 au village banzingi, à 19 heures et les meurtriers ont emporté des biens nécessaires de ces victimes juste après leur incursion. Ces femmes ont laissé beaucoup d’orphelins et des veufs. C’est pourquoi nous demandons aux autorités compétentes de s’impliquer davantage pour mettre fin à ces événements ››, a demandé Faustin MBOMA BABANILAU.

Pendant ce temps en territoire de Mambasa le vendredi 13 décembre 2024 une vendeuse âgée de 40 ans nommée Hélène OSAKO SHAKO a été fusillée au ventre par un détenteur d’armes à feu dont l’identité reste inconnue. C’était dans les après midi, non loin du lieu de travail de la victime.

Interrogé sur ce sujet le coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise de la chefferie des Bombo où l’événement s’est déroulé, Moïse KIKOLERIA affirme que cette vendeuse a été fusillée après une longue dispute autour de l’achat des chikwangues qu’elle vendait.

Olivier BIN OKANDE/Bunia

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