Le marché pirate refait surface à Kintambo magasin, alors qu’il y a quelques mois, ce marché et les vendeurs de boissons fortement alcoolisées ont été chassés dans le cadre de la politique d’assainissement.
Malheureusement, ce marché devient encore plus actif qu’avant, sous l’œil impuissant des autorités. Les personnes exposées aux accidents et autres dangers sont les femmes qui constituent la majorité des vendeurs.
Quelques unes interrogées sur place ne se soucient pas de leur sécurité mais pensent plutôt aux bénéfices qu’elles encaissent en vendant dans ce marché pirate. « Kintambo magasin n’a pas un marché favorable, nous nourrissons nos familles, en exerçant nos petits commerces ici. Nous n’avons nulle part où aller, que l’état construise un marché avant de nous chasser »a dit Noella Mbo.
Une autre commerçante, vendeuse des babouches et des sandales sur l’arrêt des motos UPN, a laissé entendre que les risques qu’elle court ,ne l’intéresse pas mais l’essentiel ce qu’elle gagne son pain.
« Les véhicules et motos qui circulent ici , savent que nous vendons le long du trottoir, donc, rien à craindre. Je suis prudente afin de vendre et gagner du pain pour ma survie, le reste n’est plus mon problème » a dit Judith.
Ces femmes qui vendent au rond-point Kintambo magasin, s’exposent à d’énormes risques, notamment aux accidents de circulation.
L’état congolais doit s’activer à construire des marchés favorables dans chaque commune de la ville de kinshasa, pour eviter la multiplication des marchés pirates qui a endeuillé la capitale récemment le cas de Matadi Kibala et Type K il y’a une vingtaine d’années.
Construire des marchés est une chose et obliger les vendeurs de l’occuper en est une autre. A chacun de prendre ses responsabilités.
Grâce Ngoma
