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Le jeudi 28 août 2024 , le silence n’était pas sur les lèvres de la coordonnatrice de L’Asbl “Biso Basi Telema”, Elsie LOTENDO, décidée à pousser loin les actions de son ASBL en faveur de la promotion des droits de la femme en République Démocratique du Congo.
Elsie LOTENDO a annoncé la mise en œuvre de la phase pilote du projet sur la réintégration des Filles Adolescentes au Système Éducatif Formel en RDC, par l’asbl BISO BASI TELEMA avec l’ONG GAPE sous le financement du consortium IGNITE.
Ce projet qui a pour ultime objectif le bien-être de la femme congolaise va être effective dans les provinces de Kinshasa, Kasaï Oriental et le Haut-Katanga. Il couvrira la période allant du mois d’Août 2024 au mois de Juillet 2025 :
« Nous allons accompagner les filles adolescentes qui sont victimes des normes sociales basées sur les stéréotypes de genre, les us et coutumes rétrogrades, les traditions qui enfreignent les droits à l’accès à l’éducation des jeunes filles adolescentes; Accompagner les filles adolescentes qui travaillent dans les sites miniers artisanaux en leur offrant l’opportunité de reprendre le chemin de l’école pour leur développement personnel ; nous allons établir un système intégré de protection des filles adolescentes face à ces pratiques en impliquant les leaders communautaires, afin d’assurer l’éducation formelle des filles adolescentes et parvenir à briser les inégalités entre elles et les garçons ; Sensibiliser les parents et les filles adolescentes sur l’importance de l’éducation formelle dans le but d’assurer leur avenir et les rendre autonomes. Certaines d’entre elles seront prises en charge pour réintégrer l’école grâce aux dialogues avec leurs parents et d’autres bénéficieront d’un accompagnement psychologique », a fait savoir Elsie LOTENDO au premier média des femmes en RDC, POURELLE INFO.
Rappelons que la République Démocratique du Congo a réalisé des avancées significatives vers l’accès universel à l’enseignement primaire au cours de ces dernières décennies. Le taux net de fréquentation est passé de 52% en 2001 à 78% en 2018 mais 7,6 millions d’enfants âgés de 5 à 17 sont toujours en dehors du circuit scolaire.
Aggée Chuga
