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Patricia MAISHA a pris part également à la 1ere édition de l’AGORA de la femme congolaise. Lors de cette messe, Patricia MAISHA, experte en gestion de ressources halieutiques, formatrice et membre certifié AGOA, a présenté à la cheffe du gouvernement central de la RDC un Mémorandum du Réseau pour le développement intégral du Congo, en sa qualité de coordonnatrice Nationale du REDIC.
Cette présentation avait pour grand thème
“ La femme et la pauvreté” et sous-groupes : l’Agriculture, pêche et élevage, commerçantes,artisanat, couturières et coiffeuses.
Patricia MAISHA a échangé avec son hôte de marque sur »comment faciliter aux femmes l’accès aux financements et l’accompagnement technique : Instruire la Banque Centrale à alimenter les institutions des microfinances aux profits des projets innovants à impact visible ; Mettre en place les fonds spécifiques pour différentes filières et des banques agricoles avec accent sur des taux d’intérêts réalistes ››.
Patricia MAISHA a rappelé à l’assistance et à la PM Judith SUMINWA TULUKA que le secteur de la pêche et de l’aquaculture représente une opportunité économique de premier plan pour la République Démocratique du Congo, particulièrement dans la contribution à la sécurité alimentaire, la création d’emplois et la transformation structurelle de l’économie définis dans le programme du gouvernement.
‹‹ Dans ce secteur, les femmes jouent un rôle essentiel dans la production et les activités post-récolte (transformation, conservation et commercialisation des produits) et apportent des connaissances écologiques locales précieuses pour la gestion durable des écosystèmes aquatiques. Pourtant, elles sont confrontées à des défis majeurs en matière de sécurité, de reconnaissance et d’accès aux infrastructures et aux ressources ››, a-t-elle notamment dit.
À la fin de ce discours à l’attention de la Première Ministre de la République Démocratique du Congo et Cheffe du gouvernement, Patricia MAISHA et le REDIC ont fait les recommandations suivantes :
‹‹ Mise en Place d’un Cadre Juridique pour la Régulation de la Pêche et de l’Aquaculture ;
Investissement dans des Infrastructures de Transformation, Conservation et Transport des Produits de Pêche ;
Développement des Centres d’Alevinage et de Production Décentralisés ;
Pour répondre à la demande croissante et renforcer la capacité de production :
1. Renforcement des Capacités des Femmes et des Jeunes dans le Secteur de la Pêche et de l’Aquaculture ;
2. Encourager la Recherche et l’Innovation pour une Pêche et une Aquaculture Durables ;
3. Promouvoir les investissements nationaux et étrangers dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture ».
Le REDIC a fait savoir à la Première Ministre que ces recommandations visent à valoriser l’apport des femmes dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture et à améliorer les conditions de travail de celles-ci afin qu’elles contribuent sensiblement à la croissance économique et la souveraineté alimentaire qui est aussi un droit.
Dave NGONDE
