Face aux problèmes que rencontrent les personnes atteintes d’albinisme, celui lié notamment à la vue, le ministère des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables a organisé un atelier sur la santé  oculaire des albinos de la République Démocratique du Congo le 9 décembre 2024 à l’Institut Nationale de Prévention et d’Education pour  la Santé (INPESS).

La ministre Irène ESAMBO DIATA étant empêchée, son directeur de cabinet adjoint Joseph BALEMBA a lancé les travaux de cet atelier en encourageant les participants à réfléchir en formulant des propositions concrètes et recommandations concernant le projet national de protection et de promotion des personnes atteintes d’albinisme.

S’en est suivi juste après, le mot du représentant des personnes atteintes d’albinisme Servin MUMBA qui a commencé par étaler les difficultés liées au problème de la vue des albinos qui est crucial et a demandé à ce que ces derniers soient pris en charges à temps afin de palier à cela.

Il a été recommandé ensuite que les albinos de la RDC soient suivis par les ophtalmologues de formation qui seront à mesure de leur prescrire des paires de lunettes appropriées et des produits pharmaceutiques.

Ensuite Marie-France, activiste des personnes handicapées et membres du cabinet du ministère des personnes vivant avec handicap a exposé d’une manière brève le contenu  dudit projet qui veut promouvoir et protéger les albinos de la RDC. 

Il faut savoir que cette catégorie des PVH-APV subit des injustices sociales et est très stigmatisée au niveau de la société congolaise en particulier et ailleurs . Ce programme national de protection et promotion des personnes atteintes d’albinisme, qui est une initiative de la ministre Irène ESAMBO DIATA, est une  solution pour ce problème. 

Enfin l’ophtalmologue Centrafricain Maturin YOUFEIGAN invité par la ministre Irène ESAMBO a lui aussi déploré le fait qu’il n’existe pas jusque là en RDC une politique pour la santé oculaire pour les albinos en particulier et le reste de la population touchée par cette maladie. Il a fait savoir que le ministère des personnes vivant avec handicap et lui sont en train de mener les démarches auprès du gouvernement congolais pour trouver des solutions adéquates.

Christelle LABU